Beauport–Sainte-Brigitte-de-Laval

Le maire visite la patinoire des mini-croques

Le maire Bruno Marchand était accompagné des conseillers Jean-François Gosselin, Marie-Pierre Boucher et Stevens Mélançon.

Les mini-croques peuvent se réjouir. Leur projet de patinoire sur la place publique au coin de l’avenue Coubertin et de la rue Bourbeau a finalement vu le jour. Pour fêter le tout, ils ont reçu vendredi dernier la visite du maire de Québec, Bruno Marchand, et de quelques conseillers municipaux qui sont venus patiner avec eux.

«Je suis contente! Je me souviens qu’un moment donné on pensait que notre projet n’allait pas arriver. Je passe mes fins de semaine sur la patinoire maintenant! J’ai même passé 7h30 en ligne ici une fois!», jubilait la jeune Aurélie, l’une des instigatrices du projet, pendant que le premier magistrat de la ville jouait à la tague sur la glace avec les enfants du groupe et les conseillers Jean-François Gosselin et Marie-Pierre Boucher. En raison d’une vilaine blessure, le président de l’arrondissement de Beauport, Stevens Mélançon, n’a pas pu enfiler les patins, mais était aussi présent sur place. L’autre instigateur, Loran, avouait de son côté que la présence de la patinoire près de chez lui l’avait encouragé à jouer dehors «un petit peu plus souvent».

De son côté, le maire a indiqué que le projet était un «coup de cœur» pour les élus et il a salué le support des parents devant l’initiative de leurs enfants. «C’est ça une ville, c’est du monde qui contournent des obstacles et qui disent à des jeunes de ne pas arrêter de rêver, que malgré les obstacles, il faut persévérer et se battre. C’est ça qui est beau! Que des parents aient eu le courage, la patience et l’audace de dire à vos jeunes de ne pas lâcher!», a-t-il mentionné. S’adressant plus particulièrement aux mini-croques, il leur a rappelé que peu importe les circonstances, «les élus, il faut leur pousser dans le dos pour qu’ils vous suivent».

Un lieu d’éducation «extraordinaire»

En entrevue avec Métro, M. Marchand en a ajouté en qualifiant le processus menant à la concrétisation du projet de «lieu d’éducation extraordinaire». «C’est leur réalisation. Oui, il y a des parents et des groupes autour qui ont été soutenant, mais au final, ce sont des jeunes qui ont pris leur ville à bras de corps pour la construite et en faire la leur. C’est magnifique! Ce qui a été fait ici, ça va durer longtemps dans leur tête», a-t-il indiqué.

«Ces enfants-là, ils parlent de leur projet à l’école et à leurs amis. Tout le monde peut voir qu’on est capable de faire avancer les choses», a complété la responsable des dossiers d’aménagement du territoire et de loisirs et sports au comité exécutif de la Ville de Québec, Marie-Pierre Boucher.

Projet pilote

Sans le savoir au moment de lancer leur démarche, les mini-croques ont ouvert la porte à davantage de projets de quartier issus de la communauté. La Ville souhaite en effet se servir de cette expérience comme un projet pilote. «C’est fou les demandes qui vont naître à partir du moment où on sait qu’une ville est ouverte! Les citoyens ont le goût qu’on soit là pour eux et ce n’est pas nécessairement pour de gros projets. Regardez, ici, c’est beaucoup de voisins qui se parlent et qui à la base ne se connaissent pas, ça crée une communauté», ont mentionné d’une même voix M. Marchand et Mme Boucher.

Quant à la conseillère du district de Robert-Giffard, où se trouve l’emplacement du projet, Isabelle Roy, qui était retenue par d’autres engagements au moment de l’activité, elle a salué la «ténacité» du groupe. «Il faut un premier cas de figure, il fallait beaucoup de persévérance de la part de l’organisme Croque ton quartier pour franchir les étapes pour en arriver à ce succès-là! D’avoir été capable de passer à travers le parcours du combattant qu’ils ont traversé, ils ont travaillé fort!»

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