Une nouvelle association citoyenne ambitieuse à Beauport
COLLECTIVITÉ. L’amour du patrimoine a incité des résidents beauportois à créer un nouvel organisme. Les résidents et amis du site patrimonial de Beauport (RASPB) est une nouvelle association citoyenne visant l’amélioration de la qualité de vie sur le site patrimonial de l’avenue Royale.
«Peu de gens le savent, mais le site patrimonial de Beauport est le plus long arrondissement historique à Québec. Il commence au Manoir Montmorency et s’étend sur six kilomètres sur l’avenue Royale pour se terminer sur la rue des Martyrs. Il a été délaissé dans les dernières années et on aimerait le remettre à l’avant-plan en insufflant de la fierté pour ce quartier tout en prenant bien soin de préserver son histoire», explique la première présidente de l’organisme, Julie Picard.
Même si le conseil d’administration de sept membres n’a pas encore nécessairement une idée précise des premières actions concrètes à prendre pour préserver le patrimoine, le focus est assurément sur le recrutement de nouveaux membres. «Il faut commencer quelque part et on veut recruter le plus de gens possible à notre cause. Pas seulement les résidents du site patrimonial, mais tous ceux qui ont à coeur le patrimoine de Beauport. C’est important pour les générations futures qu’elles comprennent d’où elles viennent pour mieux comprendre l’histoire. Le patrimoine est un élément rassembleur.»
Un modèle
La présidente avoue en toute humilité que l’idée derrière le RASPB vient d’une influence extérieure.
«Notre organisme est calqué sur le Comité des citoyens du Vieux-Québec. C’est un organisme qui existe depuis très longtemps et qui est consulté par les élus. Nous avons reçu des conseils de cet organisme et on aimerait avoir une importance similaire pour notre quartier.»
Mandat varié
L’association citoyenne souhaite étendre ses tentacules dans plusieurs sphères, mais aimerait avant tout être écoutée par les élus.
«Nous voulons faire partie de la discussion sur une foule de sujets. Que ce soit l’urbanisme, la sécurité routière puisque la trop grande vitesse des automobiles sur l’avenue Royale met en péril l’usure des bâtiments qui sont près de la route ou l’aspect commercial de l’artère. On veut développer tout en conservant. Il y a beaucoup de choses à faire sur la liste, on va être occupé», termine celle qui réside depuis 12 ans sur l’avenue Royale.