Le iPad fait son entrée à l’Académie Saint-Louis
TECHNOLOGIE. Depuis juin, une partie de l’équipe d’enseignants à l’Académie Saint-Louis se prépare pour le grand Jour. Dès septembre prochain, les élèves de cinquième année primaire jusqu’en troisième année secondaire apprendront avec leur iPad. D’ici là, un plan formation est en cours afin que l’implantation de cette nouvelle technologie réussisse.
Depuis le printemps dernier, les professeurs ont en main la tablette afin de se familiariser à l’univers Apple. Les formations ont déjà commencé et d’ailleurs, les appareils sont utilisés en classe. Les infrastructures sans fil ont été installées. D’ici la mise en place officielle à la rentrée 2015-2016, une trousse de tablettes est disponible pour le personnel pour les projets particuliers.
«La première étape, c’est que les enseignants soient à l’aise avec l’outil. […] On se donne un an pour préparer nos jeunes, nos professeurs et nos parents», raconte la directrice adjointe au Pavillon Saint-Louis-de-Gonzague, Annie Martin, qui était jusqu’à tout récemment spécialiste des technologies éducatives. Elle a assisté pendant les six dernières années les établissements scolaires à travers le pays lors de l’implantation du matériel informatique notamment des iPad.
Parmi les défis que l’institution privée fera face une fois les nouvelles méthodes d’enseignement mises en place, la gestion de classe constitue un élément clé. Afin de s’assurer que les élèves effectuent les tâches demandées, ils signeront un code de déontologie incluant différentes règles à suivre.
Le coût de cette nouvelle technologie
«On fait nos devoirs pour s’assurer que la facture ne soit pas aussi élevée, et ce, pour diminuer les coûts», assure la directrice adjointe au Pavillon Saint-Louis-de-Gonzague, questionnée sur les frais que débourseront les parents. D’ailleurs, l’établissement scolaire voit la tablette Apple comme un outil pouvant en remplacer une panoplie d’autres comme l’agenda, le dictionnaire et la calculatrice. «Ça va organiser nos élèves et maximiser leur temps en classe», ajoute Annie Martin.
L’Actuel, membre du Groupe Québec Hebdo