Beauport–Sainte-Brigitte-de-Laval

Rencontre avec vos élus municipaux: Jean-François Gosselin, conseiller du district de Sainte-Thérèse-de-Lisieux

En ce début d’année, Métro Beauport a discuté avec chacun des conseillers municipaux de l’arrondissement afin de faire le point sur les réalisations de 2021 et les défis qui se dessinent sur le territoire en 2022. Dans cet article: Jean-François Gosselin, conseiller de Québec 21 dans le district de Sainte-Thérèse-de-Lisieux et membre associé au comité exécutif 

Quelle est votre fierté de 2021? 

Dans mon district, ce sont de longues et larges rues. C’est propice à la vitesse. Donc dès mon arrivée en 2017, on a fait de la pression pour revoir la politique de sécurité routière. L’administration Labeaume a finalement fait un virage à 180 degrés et cette nouvelle politique est finalement arrivée en 2021 avec une baisse des limites de vitesse. À Beauport, ça s’est fait en août et septembre. Ceci dit, ça a envoyé un message clair comme quoi il faut ralentir dans les quartiers. On n’est pas si pressé. C’est ma plus grande fierté pour le district qui s’est concrétisée en 2021.  

Quel est le top trois de vos priorités en 2022 dans votre district? 

Ça tourne beaucoup autour des loisirs avec mon rôle de membre associé responsable des loisirs et sports au comité exécutif. Il y a l’agrandissement du Centre communautaire Jean-Guyon. Quand je faisais du porte-à-porte pendant la dernière campagne, un citoyen m’a dit que c’était une demande depuis les années 1990. Ça fait tellement longtemps que ça traîne. C’était anciennement au plan triennal d’investissement, mais c’était constamment repoussé. Il y a un déficit de centre de loisirs et de centre communautaire dans le nord de la ville, et ça inclut Beauport. Là, la ville travaille sur un plan directeur pour bien définir les besoins. Il y a aussi une volonté de faire une bibliothèque pour le nord de Beauport. Un citoyen nous a d’ailleurs interpellés au conseil d’arrondissement dernièrement. Je vais travailler là-dessus.  

J’aimerais aussi avoir une des fameuses patinoires extérieures réfrigérées et couvertes. C’est un travail qui est déjà commencé. Il y aura trois patinoires de ce genre-là sur le territoire de la ville au cours du premier mandat de l’administration actuelle. Nous sommes en train d’évaluer comment ça va se faire et où nous allons les placer. Nous devons aussi définir quel type de produit nous souhaitons avoir et quelle utilisation nous voulons en faire, mais techniquement, avec une dalle de béton réfrigérée et un toit, nous pourrions les utiliser même en été. Passez faire un tour à Boischatel, ça va vous donner une bonne idée de ce qui s’en vient à Québec. Par contre, eux, ils n’ont pas réfrigéré la dalle.  

Finalement, le troisième enjeu, je dirais que ce sont les services de proximité. Pendant le temps des fêtes, ce qui m’a tenu occupé, ce sont les patinoires extérieures. Il y a eu des problèmes avec la qualité des glaces et le déneigement. J’ai encouragé les citoyens à remplir des requêtes au service 3-1-1 pour pouvoir faire des suivis plus facilement avec les numéros de requête. Ça a réglé le problème. C’est important de signaler à la Ville quand il y a un problème, dans certains cas, la Ville peut aider les fournisseurs des différents services. Je veux aussi prendre le temps de faire des appels auprès des citoyens pour connaître leurs priorités et les enjeux qu’ils vivent. De 2017 à 2021, évidemment je l’ai fait, mais j’avais mes fonctions de chef de l’opposition officielle qui prenait énormément de mon temps. Là, je peux vraiment me concentrer sur mon district et c’est ça qu’on va faire en 2022.  

Depuis la dernière élection, vous avez quitté la chefferie de Québec 21 et vous êtes devenu membre associé du comité exécutif. Comment percevez-vous votre nouveau rôle? 

Ça fait du bien. J’ai fait mon travail de quatre ans comme chef de l’opposition officielle, mais j’en avais assez. C’est un rôle qui est nécessaire, mais qui est très ingrat. On vient toujours nous voir pour la critique ou la réplique au maire en place. Quand j’étais d’accord, et même si c’était mes idées que le maire reprenait, je n’en avais pas le crédit. Ça faisait en sorte que les gens disaient toujours «Bon, ben Gosselin, il fait juste chialer». Là, je suis membre associé du comité exécutif, responsable des loisirs et sports, et je suis très bien là-dedans. Je suis dans les projets et les idées. Par ailleurs, du côté de la collaboration, c’est le jour et la nuit par rapport à l’ancienne administration. On est capable de se parler et de se respecter, même si on est en désaccord. Les seules fois que l’ancien maire m’adressait la parole, c’était pour m’envoyer promener. Avec M. Marchand et son équipe, la porte est toujours ouverte. 

Notez que les réponses ont été abrégée afin de ne pas alourdir le texte. 

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