Infrastructure. Les grimpeurs auront bientôt un petit coin de paradis extérieur à la Baie de Beauport. Un mur d’escalade d’une hauteur de 16 pieds et d’une longueur impressionnante de 120 pieds est en préparation par l’entreprise Délire Escalade pour la saison estivale.
«On voulait donner une variété intéressante aux utilisateurs et c’est plus plaisant quand l’escalade se fait avec beaucoup d’espace. C’est assurément dans les murs d’escalade les plus longs au Canada», mentionne le directeur général de l’entreprise, Vincent Légaré.
La motivation derrière ce mur d’escalade géant cache un double volet pour sa première saison dans les installations de la Baie de Beauport. «Le fait que le mur soit à l’extérieur amène une certaine stabilité à ceux qui veulent pratiquer leur sport cet été. Il y a encore beaucoup d’incertitude avec les salles intérieures en rapport avec la crise sanitaire. On voulait satisfaire le grosse communauté de plus des 5000 grimpeurs de la Capitale-Nationale. L’autre objectif est qu’on aimerait beaucoup voir de nouveaux adeptes essayer ce sport en progression fulgurante», mentionne le dirigeant qui opère trois installations intérieures à Québec.
Un mur pour les plus vieux
La volonté d’avoir des nouveaux adeptes dans un sport implique souvent une clientèle plus jeune. Ce n’est pas le cas ici puisque le mur est conçu pour les personnes âgées de 12 ans et plus.
«C’est un mur pour les adultes tout simplement et les adolescents. Les ancrages sont trop espacés pour que les plus jeunes puissent être à l’aise. Je crois également que les Jeux olympiques de cet été vont contribuer à faire connaître le sport et à augmenter sa popularité. C’est un sport émergent qui connaît une croissance constante. Le fait que l’on n’a pas besoin de s’attacher pour grimper et qu’on peut tomber dans les coussins a vraiment aidé le sport à accroître sa popularité.»
Plusieurs options
L’imposante longueur de l’infrastructure démontable amène son lot de défis pour l’entreprise située dans le parc industriel de Saint-Augustin-de-Desmaures.
«On s’attend à un certain succès. On verra après la saison comment l’expérience s’est déroulée pour un éventuel retour à Beauport. Les enjeux les plus importants pour le mur sont reliés à son démontage et non pas à sa production proprement dite. Il a fallu se poser solutionner des problèmes comme la durabilité des revêtements extérieurs et la conception pour le rangement du mur qu’on a surnommé Délire Parc.»