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Le lac Saint-Charles revu et corrigé

Un total de 35 idées ont été soumises lors de la consultation publique tenue par internet. /Photo Métro Média – Archives

ENVIRONNEMENT. La gestion des usages sur le lac Saint-Charles et la rivière en amont est le principal item qui ressort d’une consultation citoyenne réalisée en novembre par la Ville de Québec dont les résultats ont été présentés le 24 février. Les 407 internautes qui ont répondu ont permis de donner quelques pistes afin d’assurer la qualité du réservoir d’eau d’une grande partie de la capitale.

Au total, 29 commentaires et 35 idées ont été formulés durant cette consultation. On y retrouve, entre autres, des idées liées à la gestion de l’eau de ruissellement et des eaux usées, des commentaires sur l’aménagement du territoire et sur le suivi de la qualité de l’eau et de l’environnement.

«Une étude de faisabilité est en cours pour évaluer les possibilités de raccordement pour les étangs et les secteurs qui sont sous des installations septiques, tant à Québec qu’à Stoneham.»
-Anne-Marie Cantin

Parmi les idées formulées, on retrouve celle de bloquer et de surveiller l’accès aux terrains acquis par la Ville. Ce mandat sera confié à la Brigade de l’eau. S’ajoute celle de contrôler le nombre d’entrées vers le lac.

«Pour la gestion des eaux usées, on pense raccorder les étangs de Stoneham et Lac-Delage», a souligné Anne-Marie Cantin qui a présenté les résultats de cette consultation. Une partie des participants souhaite que l’on sépare les eaux pluviales des eaux usées. «Si on a des eaux parasitaires à l’eau usée, on doit connaître les quantités d’eau qui seront prises en compte, dans une étude de raccordement, lorsqu’on voudra évaluer pour planifier la dimension des installations.»

Réaction

Gaétan Hamel, qui représentait la Fédération des chasseurs et des pêcheurs de la région de la Capitale-Nationale, a déploré que la notion de pêche soit totalement ignorée. «Je ne sais pas jusqu’à quel point les riverains sont impliqués dans ces consultations, mais je sens qu’on est encore en présence d’une confrontation entre les gens qui vivent autour du lac et les utilisateurs d’activités de plein air. Cela va à l’encontre de la politique gouvernementale en matière de l’eau qui vise à élargir l’accès des activités de plein air sur les lacs comme la pêche.»

Anne-Marie Cantin a répondu que les propositions énoncées provenaient des consultations à l’automne. «Ce ne sont pas nécessairement les idées qui vont être mises en œuvre par la suite. On prend note, en effet, que les pêcheurs sont importants dans ces usages-là.»

La pêche sur le lac n’a pas été retenue comme une activité de plein air lors de la consultation publique. /Photo Métro Média – Archives

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