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Motoneige-VTT: une relâche sous surveillance

Photo: /Photo Métro Média - Archives

SÉCURITÉ. Les clubs de motoneige et de VTT vont augmenter leurs équipes de patrouilles durant la semaine de relâche qui s’amorce officiellement le lundi 1er mars. On note que quelques récalcitrants ne respectent pas le couvre-feu imposé à 20h dans les zones rouges.

La FCMQ effectue aussi des patrouilles de sensibilisations auprès des motoneigistes. /Photo Métro Média – Archives

Pierre-Louis Pelletier, superviseur des agents de Fédération des clubs de motoneige du Québec (FCMQ) pour les régions Portneuf, Québec et Charlevoix, mentionne que les patrouilleurs ne peuvent pas légalement remettre une contravention à un conducteur qui ne respecte pas le couvre-feu. «Le motoneigiste est intercepté puis vérifié. On note le numéro de son permis de conduire, celui du véhicule et la plaque minéralogique. On décrit l’ensemble de la situation. On remet ces informations au directeur des poursuites criminelles et pénales.»

Il souligne, de plus, que les patrouilleurs donnent des avertissements dans 95% des cas. «L’information est entrée dans un système informatique. Si le même conducteur fautif est rencontré de nouveau, c’est un billet d’infraction automatique qu’il recevra.»

«Lorsqu’on circule en motoneige ou en VTT, on n’est pas chez nous partout où l’on va. On est chez quelqu’un qui nous a donné la permission de circuler chez lui.»
-Danny Gagnon

Danny Gagnon, directeur général de la Fédération québécoise des clubs de quad, constate également que des quadistes ne respectent pas le couvre-feu. «Ça devient un problème. On fait de la sensibilisation chaque semaine auprès des clubs. On a dû négocier avec la Sûreté du Québec pour nos agents de surveillance de sentiers. Ils peuvent rouler jusqu’à 21h afin d’être chez eux pour 21h30.

Respect du couvre-feu

Les patrouilles seront plus nombreuses durant la semaine de la relâche qui débute le 1er mars. /Photo Métro Média – Archives

L’organisation des patrouilles régionales à Portneuf, Québec et Charlevoix demande toute une coordination, mentionne Pierre-Louis Pelletier. «Si j’ai des patrouilleurs qui sortent, ils doivent se rendre au point de rencontre avec une remorque. Ils ne peuvent pas circuler tout le temps en motoneige pour une raison de sécurité. Une fois que l’équipe est réunie à un point donné, la patrouille commence.»

Il déplore notamment que plusieurs motoneigistes circulent hors sentier. «Des gens ont acheté une motoneige cette année. Ils ne connaissent pas les règles et certains ne s’informent même pas des lois et règlements. Ils roulent sur les terres agricoles et brisent tout et l’on ne peut rien y faire.»

Danny Gagnon note une augmentation importante du nombre de droits d’accès aux sentiers. «L’hiver dernier, nous en avons vendu 23 000. Actuellement, nous en sommes déjà à 37 000. On vend en ce moment entre 1000 et 1500 droits d’accès par semaine.»

Depuis le début janvier, des patrouilleurs de la Sûreté du Québec du Centre de services de Pont-Rouge, en motoneige ou en VTT, ont remis billets d’infractions à plusieurs motoneigistes et quadistes. Ils ont effectué une dizaine de patrouilles aux abords des sentiers de motoneiges et de quads. Près de 200 véhicules hors route ont été interceptés et une quinzaine de constats et une dizaine d’avertissements ont été distribués.

Durant huit journées de patrouilles effectuées vers la fin du mois, spécifiques à la motoneige dans la région, les policiers en ont intercepté près de 550. Au total, une dizaine de constats d’infraction et cinq avertissements ont été remis. Récemment, une arrestation pour conduite avec les capacités affaiblies est à signaler. S’ajoutent 47 constats d’infraction et 15 avertissements.

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