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Grève possible des enseignants

Les salles de classe sont vides ce mardi 30 mars, en raison d'une grève dans les cégeps. /Photo Métro Média – Archives

ÉDUCATION. Un risque de grève plane sur les écoles primaires et secondaires sur le territoire du Centre de services scolaires de la Capitale (CSSC). Les membres de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) vont déterminer prochainement les moyens qu’ils entendent utiliser pour forcer le gouvernement à revoir leurs conditions au travail.

Daniel Gauthier, président du Syndicat de l’enseignement de la région de Québec et membre de la FAE. /Photo Métro Média – Archives

Daniel Gauthier, président du Syndicat de l’enseignement de la région de Québec, membre de la FAE, qui représente les enseignants des centres de services scolaires des Premières-Seigneuries et de la Capitale, déplore l’inaction du gouvernement. «Il joue sur le fait qu’en raison des mesures sanitaires des groupes ont tout un défi pour se mobiliser.»

«Le lien de confiance avec le ministre de l’Éducation est brisé. Il avait promis que la cavalerie arriverait il y a un an tout comme la signature de la convention collective.»
-Daniel Gauthier

Certains moyens sont envisagés par le syndicat, dont ceux de s’en tenir à la semaine de travail et la grève du zèle allant jusqu’à la grève illimitée. «Certains parlent aussi de boycotter certaines activités.» Le syndicat dénonce principalement la dégradation de la situation depuis plusieurs années.

Parmi les demandes formulées au gouvernement, on retrouve celle que les enseignants soient libérés de la surveillance durant la récréation. «On demande aussi un ajustement salarial équivalent à la moyenne canadienne. En ce moment, il y a 2200 enseignants à Québec qui n’ont pas de qualification légale. C’est complètement fou, la partie patronale demande en plus une augmentation de la tâche.»

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