FAMILLE. Ressources Actions Familles de Lac-Saint-Charles (Rafal) enregistre un nombre record de demandes d’aides alimentaires en septembre. L’organisme met tout en œuvre afin de répondre aux demandes d’aides qui dépassent sa capacité.
Quelques jours avant la récente distribution des paniers alimentaires, celle-ci atteignait déjà la capacité maximale de 46 ménages, indique la directrice, Nancy Desharnais. «Il y a une demande supérieure, mais il faut être en mesure d’offrir suffisamment de denrées pour chacun des paniers.»
«Rafal accompagne et soutient annuellement près de 194 familles qui représentent approximativement 480 enfants.»
-Nancy Desharnais
Pendant les mois d’avril, mai et juin, l’organisme a pu compter sur une aide financière d’urgence de Centraide de 13 000$. «Cela nous a permis de remettre des paniers avec des fruits et des légumes frais et des denrées de base.» Chacun d’eux représentait une valeur de 150$ environ dont 50$ provenait d’une enveloppe budgétaire de Rafal. De plus, Moisson Québec a fourni une aide alimentaire importante chaque deux semaines pendant cette même période.
Mme Desharnais indique que durant les mois de juillet et août, Rafal a continué d’épuiser sa banque de denrées non périssables. «On a aussi profité d’un programme qui s’appelle Après la cloche pour les enfants. Cela nous a permis de donner un sac de collations pour sept jours avec des fruits et des légumes frais. Toutes les familles que nous aidons et celles inscrites aux camps de jour ont pu en bénéficier.»
Cuisines collectives
Le programme des cuisines collectives a été maintenu malgré la pandémie. Rattachées à la distribution alimentaire, elles se sont poursuivies grâce aux denrées reçues et à un investissement de l’organisme communautaire. «Nous, on met des sous dans l’épicerie collective ce qui bonifie les frigos pour les paniers. Cela coûte environ 1,10$ par ration pour cinq à six repas différents.»
Pour le moment, Rafal propose trois cuisines collectives pour une trentaine de participants. «Le nombre de ces cuisines pourrait augmenter à sept puisque 37 autres personnes, issues de la distribution alimentaire, voudraient s’y inscrire. On va faire le maximum afin de répondre aux besoins des gens.»
Ces cuisines collectives sont importantes, rappelle la directrice. Chacune d’elle permet un partage de connaissances, en plus de fournir un endroit de socialisation et de développement d’habiletés parentales. «On a reçu un financement de 14 241$ provenant de Mission inclusion, autrefois connu sous le nom de l’Oeuvre Léger, pour l’embauche d’un intervenant animateur pour ces cuisines collectives.»
Autres services
L’aide aux enfants n’est pas mise sur une voie de desserte. Le programme: Rafal de découvertes a été proposé aux participants des camps de jours âgés de quatre à sept ans. Cette série de huit ateliers leur permettait d’apprendre et de consolider leur savoir à travers de jeux libres.
Cette initiative a connu un tel succès qu’elle sera offerte à ceux âgés de deux à cinq ans dès le mois d’octobre. Éventuellement, l’organisme pourrait épauler les personnes en télétravail ou en confinement en développant des programmes spécifiques aux enfants plus âgés. «On n’est pas fermé à l’idée d’accueillir certains groupes scolaires.»
Parallèlement à cette aide, l’organisme Mission inclusion tient en septembre une collecte de fonds sous le thème: Nourrir un enfant. Créé il y a 20 ans, Mission inclusion permet de soutenir financièrement Ressources Actions Familles de Lac-Saint-Charles afin qu’elle continue à développer ses programmes d’aide alimentaire. Il est possible d’en apprendre davantage sur les actions de Mission inclusion en consultant sa fiche explicative: Fiche Technique et Le dépliant Nourrir un enfant