MUNICIPAL. La Ville de Saint-Augustin n’a pas l’intention de tenter de freiner la progression inévitable de l’agrile du frêne sur son territoire. La décision a été confirmée à la suite d’une question d’un citoyen au conseil municipal.
Au terme de la récente assemblée publique, Mathieu Giroux a demandé quelles actions entendait prendre la Ville contre ce fléau. Le résident évoquait le fait qu’on observe déjà que Québec et le secteur voisin de Cap-Rouge sont touchés.
Le maire Sylvain Juneau a répondu que «la décision concerne deux aspects, soit les terrains publics et terrains privés. Malgré le grand nombre de frênes dans les parcs municipaux (dont ceux des Hauts-Fonds et Riverain), on a choisi de ne pas traiter. La raison principale est que le traitement n’apporte qu’une solution temporaire. L’arbre se trouve néanmoins condamné.»
Priorité au remplacement
Saint-Augustin concentre son action sur le reboisement au fur et à mesure que les arbres attaqués dépériront. Aussitôt qu’un frêne est mal en point, il est abattu (en hiver) et remplacé au besoin, notamment dans les parcs de quartier.
«Les citoyens peuvent intervenir sur leur propre terrain à leur frais. Il n’y a pas de subvention offerte. Il est toutefois possible de profiter des tarifs préférentiels obtenus par l’agglomération pour une intervention sur les propriétés privées», précise M. Juneau.
Le maire rappelle qu’il y a des règles à suivre pour la période de coupe et la disposition des arbres atteints. Il réitère la prudence afin d’éviter la propagation de l’insecte ravageur, même si sa progression semble inéluctable.