La sécurité des rues résidentielles inquiète à Sainte-Foy
Les artères secondaires prises pour des stationnements
MUNICIPAL. Avec le développement immobilier d’un secteur viennent souvent des problèmes collatéraux. C’est le cas de la sécurité des rues résidentielles du Plateau de Sainte-Foy, surtout en hiver.
La situation a été dénoncée à plus d’une reprise lors des récentes assemblées du conseil d’arrondissement. La citoyenne Danielle Goulet a informé les élus de l’abondance de voitures parfois des deux côtés de la rue. La résidente dénonce la situation devant chez elle, sur la rue Monseigneur-Grandin. Toutefois, le scénario se répète dans la plupart des artères avoisinantes.
«Ça devient compliqué, voire dangereux, de sortir d’une entrée ou d’une autre rue. On ne voit pas si un véhicule s’en vient jusqu’à la dernière minute. Aussi, lorsqu’on rencontre un véhicule en sens inverse, dans des rues réduites par les bancs de neige et encore plus par la présence de voitures de chaque côté, c’est impensable», relate-t-elle.
Selon Mme Goulet, le problème compte deux principales sources. D’abord, l’abondance de chantiers de construction, notamment le Centre des glaces, le marché de Sainte-Foy et les projets résidentiels sur la route de l’Église, amène son lot d’ouvriers. Ensuite, déplore-t-elle, le manque de stationnements d’appoint pour accéder aux métrobus occasionne un débordement dans le secteur.
Problème connu
En réponse, le président de l’arrondissement Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge souligne que le phénomène est connu. Rémy Normand ajoute qu’une étude de la situation est d’ailleurs en cours à la Ville de Québec. C’est le Service du transport et de la mobilité intelligente qui s’en charge. L’analyse s’effectue à partir des plaintes antérieures et d’observations sur les lieux.
«Nous prenons en note les irritants soulevés. L’opportunité de permettre le stationnement sur rue en alternance sur un côté à la fois sera certainement considérée par les experts. Une surveillance accrue s’avère également envisageable pour ce problème conjoncturel qui devrait se résorber dans le temps. En ce qui a trait au manque de stationnements incitatifs pour le transport en commun, il faut savoir que ceux-ci sont disposés stratégiquement en périphérie», précise M. Normand.