Inventaire animalier: la Baie de Beauport est l’hôtesse d’un troisième bioblitz
ENVIRONNEMENT. Le Groupe d’éducation et d’écosurveillance de l’eau (G3E) a procédé à son troisième bioblitz et le premier sur le site en milieu humide de la Baie de Beauport.
«Un bioblitz a deux objectifs. C’est un inventaire éclair qui permet avec l’aide des citoyens de récolter beaucoup de données sur le territoire choisi. Le but est de répertorier le maximum d’espèces qui sont présentes sur le territoire. L’autre objectif est de rendre la science accessible aux citoyens. On essaie de vulgariser l’information pour que tous les gens présents comprennent l’importance de l’environnement et des milieux humides», mentionne Mathilde Crépin-Bournival, agente aux communications pour G3E.
Lors de la visite du Beauport Express, l’Administration portuaire de Québec (APQ) était sur place afin d’informer la population sur le sort de l’hirondelle de rivage. Selon le Service canadien de la faune, cette espèce largement répandue a subi un grave déclin à long terme, sa population canadienne ayant chuté de 98 % au cours des 40 dernières années. Comme pour beaucoup d’autres insectivores aériens, le déclin se poursuit, mais il est moins prononcé depuis les années 1980.
Selon la coordonnatrice aux opérations environnementales pour l’Administration portuaire de Québec (APQ), Sarah Lambert, la situation va de mieux en mieux à la Baie de Beauport alors que la population est en augmentation. «On va déplacer le nichoir qui se trouve près des bateaux vers le côté de la baie. Le site est plus éloigné des activités portuaires et c’est un endroit plus approprié à notre avis.»
Le deuxième bioblitz avait connu un succès retentissant alors que 2000 personnes s’étaient déplacées. Selon les organisateurs, il était difficile de chiffrer le nombre de visiteurs de l’édition actuelle, mais la récolte d’échantillons a été un succès alors que même un insecte rare a été trouvé sur le territoire.