TRANSPORT COLLECTIF. Devant l’ampleur des modifications apportées à ses services de desserte, le Réseau de transport de la Capitale (RTC) réitère que la planification demeure au cœur de ses décisions pour mieux servir sa clientèle.
Profitant d’une visite de ses installations organisée à l’intention des médias, son directeur général Alain Mercier insiste sur le fait que «les ajustements apportés à divers parcours depuis la mi-août sont parmi les plus importants jamais effectués. Cela nécessite une longue préparation. Rien n’est laissé au hasard. Le passage du bus au bon moment résulte d’actions préalables et de la synergie dans nos équipes».
Bref, les changements effectués dans le nord de l’agglomération, vers l’aéroport et à Saint-Augustin, comme ceux réalisés auparavant du côté de Beauport et Charlesbourg, sont issus d’une orchestration étudiée. Ils proviennent d’analyses multi critères incluant les commentaires d’usagers, de projections des besoins futurs, ainsi que d’études comme l’Enquête origine/destination et de données recueillies à bord des bus.
«À la base, notre processus de planification des services s’appuie sur les orientations du Plan stratégique 2018-2027 du RTC. Il tient également compte de l’évolution de la trame urbaine et de développements à venir. Déjà, depuis 2017 près de 25% de notre desserte a été révisée et notre réseau le sera en entier sur une période de 10 ans. Le but consiste à optimiser nos services pour offrir plus de fiabilité et de rapidité», précise M. Mercier.
Suivi et bonifications
Un suivi est effectué en continu et des ajustements sont appliqués quatre fois par an. Le RTC cherche ainsi à rester efficace et à combler les besoins sur le terrain. Par ailleurs, le service à la clientèle travaille en collaboration avec les services de planification. Les commentaires reçus sont tous colligés et pris en compte. Si possible, ils mènent à des bonifications immédiates, sinon ils sont conservés pour corrections ultérieures.
«On sait que chacune de nos décisions a un impact sur la vie et les déplacements des gens. C’est pourquoi celles-ci font l’objet d’un long processus de réflexion et de programmation, avant leur mise en application. Au final, les modifications apportées sont pensées et déployées dans l’objectif premier de satisfaire la clientèle», avise le directeur général Alain Mercier, assurant que l’évolution s’organise en vue de l’arrimage éventuel avec le Réseau structurant de transport en commun (RSTC) devant comporter notamment l’ajout du tramway et de trambus d’ici 2025.
À propos du RTC
- 600 autobus conduits par 950 chauffeurs à travers 134 parcours
- 880 sorties quotidiennes, dont 450 en période de pointe
- 5500 plaintes (en baisse) et 1300 suggestions en 2018
Québec Hebdo