EXERCICE. Question de mettre à l’épreuve leurs effectifs respectifs, la Croix-Rouge canadienne et la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval (FSA ULaval) ont organisé récemment une simulation de crise humanitaire causée par une catastrophe naturelle, dans un contexte de conflit civil armé.
C’est dans cette atmosphère peu réjouissante qu’ont baigné les participants durant une semaine dans un camp de la région de Portneuf. Cet exercice de simulation a été mis sur pied dans le cadre du programme de maîtrise en gestion du développement international et de l’action humanitaire (DIAH) offert à l’Université Laval.
«Unique en Amérique du Nord, l’opération vise à répondre au besoin grandissant des organisations d’aide internationale à former des professionnels aptes à répondre aux crises. Une volonté liée à l’augmentation de la fréquence et de l’envergure des catastrophes naturelles, des conflits armés et des vagues migratoires à travers le monde», a évoqué Cindy Levasseur, chargée de communications aux projets internationaux pour la Croix-Rouge canadienne.
Une quarantaine d’étudiants ont pris part à la simulation. Après deux jours de formation théorique, ils ont passé les trois suivants en apprentissage terrain, sur la base de plein air Camp Portneuf. Le site a été rebaptisé pour l’occasion Lavalistan, pays fictif aux prises avec une crise humanitaire de grande envergure. Leur défi consistait, en 48 heures, à y proposer une réponse à la fois complète et réaliste.
Québec Hebdo