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Ajustements salariaux entérinés à Saint-Augustin

Les élus de Saint-Augustin ont respecté les conclusions de l’étude des Consultants RH Michel Larouche, sauf en ce qui concerne la possibilité d’étaler les hausses jusqu’à la fin de leur présent mandat. (Photo tirée d’une vidéo)

MUNICIPAL. Malgré les réserves manifestées par certains citoyens lors d’une précédente assemblée du conseil municipal, les élus de Saint-Augustin ont décidé d’aller de l’avant avec leur proposition d’ajustements salariaux.

La démarche vise à compenser l’effet d’une nouvelle loi fiscale qui s’applique aux allocations de dépenses des élus municipaux. À terme, ces majorations feront en sorte que le salaire net obtenu après impôt sera équivalent à celui de 2018. Selon les avis de motion déposés publiquement, le salaire des conseillers municipaux passera de 24 763$ à 28 098$, tandis de celui du maire grimpera de 83 204$ à 105 000$.

Ces hausses sont rétroactives au 1er janvier 2019. En comparaison, les conseillers municipaux de L’Ancienne-Lorette gagnent 27 829$, alors que leur maire obtient une rémunération globale de 100 922$.

La résolution révisant le salaire du maire augustinois Sylvain Juneau a été adoptée à l’unanimité par le conseil. Toutefois, celle concernant le traitement des élus a été votée avec deux abstentions, mais néanmoins à plus des deux tiers du conseil en faveur comme l’exige la loi sur les cités et villes.

Le conseiller Marcel Desroches a tenu à signifier sa dissidence trouvant «la démarche prématurée avec l’importante dette de la Ville». Il rappelait que le travail est à temps partiel et qu’il est possible d’avoir d’autres occupations en parallèle. Le conseiller Raynald Brulotte aussi a voté contre la hausse salariale. Il estimait que «le temps n’était pas propice et que cela pourrait attendre au prochain mandat».

En contrepartie, le conseiller Jean Simard a voulu justifier la décision du conseil. «Devant une situation qui a changé sans préavis, il y a lieu d’opter pour un ajustement afin de compenser la perte de déduction fiscale pour les dépenses encourues. On ne cherche pas à améliorer notre sort, dit-il, mais simplement à maintenir ce qui était convenu au départ.» Une observation partagée par le conseiller Jonathan Palmaerts.

À lire le texte précédent portant sur: La grogne entourant les hausses salariales des élus à Saint-Augustin.

Québec Hebdo

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