Camp Kéno: bienfaits de la nature sur le développement des enfants
D’après un sondage réalisé auprès des parents, le Camp Kéno a un impact significatif sur l’estime de soi des enfants et leur développement. «Il existe peu de camps dans un environnement aussi extraordinaire. Je crois que cette nature peut nous apporter beaucoup, dont des valeurs humaines et vraies», rapporte le directeur général, François Vézina.
Photo gracieuseté – Camp Kéno
Le camp compte deux principaux volets, soit le camp de vacances, situé à Saint-Léonard, dans la région de Portneuf, et les camps de jour qu’on retrouve à 14 endroits dans les villes de Québec et de Saint-Augustin-de-Desmaures..
Pour François Vézina, l’aventure Kéno remonte à très longtemps, soit en 1975. Aide de camp, moniteur, puis coordonnateur, il a monté les échelons jusqu’à fonder les camps de jour en 1994 et devenir directeur général de Kéno en 2000.
«Ça a été une progression professionnelle qui s’est faite par la force des choses et par la conviction de mes proches que j’étais une personne qui pouvait faire une différence dans la vie des autres. C’est le regard de mon entourage qui m’a emmené à croire que je serais bon là où je suis aujourd’hui», rapporte-t-il.
C’est d’ailleurs cette confiance en ses capacités qu’il a essayé de donner aux jeunes du camp, et qu’il transmet maintenant aux moniteurs qu’il prend sous son aile et qui ont «eux aussi besoin d’échanger et d’être supportés».
«On travaille avec des enfants auprès de qui on veut laisser une trace. Les moniteurs doivent être des modèles de personnes rayonnantes pour les enfants et prendre soin d’eux comme des grands frères et des grandes sœurs», mentionne M. Vézina.
Yan Kaczynski
Bienfaits du camp
Un récent sondage réalisé par le camp auprès de 232 parents d’enfants qui ont séjourné au camp de vacances a permis de prouver que l’environnement Kéno a des bienfaits sur le développement social et cognitif des enfants.
Parmi les répondants, 96,1 % ont affirmé que l’expérience a eu un impact positif, notamment au niveau de l’autonomie (84,3 %), de la confiance en soi (83 %), des aptitudes sociales (64,6 %) et du sens des responsabilités (57,4 %).
Pour François Vézina, les semaines de camp sont marquées par deux grands moments, soit ceux des expéditions et le départ des enfants. «Quand les parents revoient leurs enfants, ils se demandent ce qui s’est passé. Ils sont plus épanouis, ont des choses à raconter. Ils ont vécu des expériences au camp qui les ont fait exploser dans leur identité et leur confiance», exprime-t-il, visiblement passionné par la vie qu’il mène.
Yan Kaczynski