RECYCLAGE. L’ancien site quittera le secteur de l’hôtel de ville pour être resitué sur un terrain plus retiré des quartiers résidentiels.
(Photo TC Media – Prisca Benoit)
De plus en plus utilisé, l’écocentre de la municipalité ne répondait plus aux besoins des citoyens, selon le maire de Boischatel, Yves Germain. «On est en plein quartier résidentiel, rappelle-t-il. Tout autour de cet écocentre-ci, ce sont des résidents qui nous avaient déjà manifesté certaines problématiques.» La Ville avait déjà apporté quelques modifications au site, notamment à l’horaire, pour accommoder les voisins, mais celles-ci ne suffisent plus.
Le trafic occasionné dans le secteur lorsque les fournisseurs de conteneurs viennent chercher les chargements apportait aussi son lot de désagréments. «Ça peut devenir assez bruyant», remarque M. Germain. Devant ce constat, la Ville a décidé de se porter acquéreur d’un nouveau terrain, situé au nord-est de la municipalité, pour ouvrir un nouveau site d’écocentre. «C’est un terrain de grande dimension, en dehors du périmètre urbain», explique-t-il.
Situé à l’est de l’intersection du boulevard Trudel et de la rue des Saphirs, le nouvel écocentre ne devrait pas déranger ses voisins, et ce, même dans un futur éloigné. «Dans 30 ans, il y aura peut-être des résidences plus proches dans ce coin-là, remarque M. Germain. On a prévu une bande de boisé à conserver tout autour du terrain.»
Le nouvel écocentre sera beaucoup plus grand que le précédent, permettant d’accueillir plus de citoyens à la fois. Pour l’instant, seulement deux autos avec leur remorque peuvent être sur le site en même temps. «Ça faisait des longues files le samedi matin pour s’y rendre, raconte M. Germain. Maintenant, ils vont pouvoir être au moins dix autos en même temps.»
En plus de son écocentre, la Ville a aussi obtenu un nouveau site d’entreposage pour la machinerie saisonnière des travaux publics. «On va pouvoir garder là tous nos équipements hors saison qui traînaient dans la cour derrière les résidences», se réjouit M. Germain. La durée de vie des équipements sera aussi prolongée, selon le maire, comme ils ne seront plus exposés aux intempéries.
La Ville pourra aussi avoir son propre site pour entreposer ses abrasifs servant à déglacer les rues. «On va pouvoir les avoir pour l’hiver au complet plutôt que de les commander à la pièce chaque semaine», rapporte M. Germain.