Incendie du Centre Jardin Hamel: énorme élan de générosité envers Éducazoo
ANIMAUX. Lundi matin, un grave incendie a ravagé les installations du Centre Jardin Hamel de L’Ancienne-Lorette, dans l’agglomération de Québec. En réponse à la tragédie qui a coûté la vie à 135 animaux d’Éducazoo Québec, une campagne de financement s’est mise en branle pour aider l’organisme à poursuivre ses activités.
Amoureux des animaux, Pierre-Philippe Charest n’a pas hésité une seconde à venir en aide à Éducazoo Québec. Voyant par hasard une publicité du site «gofundme.com», il a immédiatement décidé de démarrer une campagne de financement pour faire sa part. «De voir un organisme qui perd autant d’animaux, ça m’a vraiment frappé. Je ne pouvais pas ne rien faire», explique-t-il.
Au départ, la campagne est lancée avant de prendre contact avec l’organisme. Lorsque Pierre-Philippe appelle Éducazoo, l’initiative est évidemment plus qu’appréciée. «Ils étaient surpris, mais très contents de voir que les gens ont leur cause à cœur. Au début, ils se demandaient pourquoi je faisais ça pour eux.»
Mardi midi, environ 2000$ avaient déjà été amassés par la campagne «gofundme.com», une très bonne nouvelle d’après son initiateur. «Chaque don est une bonne nouvelle. Plusieurs montants différents ont été donnés. J’en ai même eu un de 100$, je capotais.» Son objectif est de réunir environ 20 000$.
De l’aide inespérée
Le premier surpris de toute cette aide a été le propriétaire et président d’Éducazoo Québec, Jean-François Martel. «C’est complètement fou, on ne s’attendait vraiment pas à une campagne de financement pour nous aider.»
Il affirme aussi que l’aide reçue jusqu’à maintenant n’est pas que financière. «Nous avons reçu beaucoup d’animaux de la population de Québec. La plupart sont des gens qui ne pouvaient plus les garder et qui savent qu’on va bien s’en occuper. Ça nous aide beaucoup à poursuivre nos activités», dit-t-il en espérant qu’aucun événement ne sera annulé. «Pour le moment, on n’annule rien. C’est ça notre but.» La maison-mère d’Éducazoo, située à Montréal, supporte aussi l’organisation de Québec pour le maintien des activités.
Entre temps, Jean-François Martel attend des nouvelles des assurances. Selon lui, leur décision aura de gros impacts sur la suite des choses, notamment le lieu des prochaines installations. «Ce qui est compliqué, c’est qu’on n’était pas chez nous au Centre Jardin Hamel. Toutes nos choses étaient là, incluant nos animaux et nos accessoires, mais nous ne sommes pas les propriétaires.»