ÉVÉNEMENT. La faculté de la foresterie, de géographie et de géomatique tenait son 39e Salon de la forêt, en fin de semaine, au Pavillon Alphonse-Desjardins de l’Université Laval sous le thème Notre forêt, à l’origine de mille et une possibilités.
Photo TC Media – a_couillard
S’adressant autant aux enfants qu’aux adultes, cet événement mettait l’accent sur la grande diversité des ressources forestières rappelant l’importance d’innover dans des secteurs liés à la forêt. Selon Claudelle Bourque, membre du comité organisateur, il faut déjà faire face aux défis de demain comme la pénurie de forestiers, la valorisation des métiers du bois, l’aménagement intégré et les produits forestiers non ligneux.
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Les insectes ravageurs ont été au cœur de nombreuses discussions durant ce salon, plusieurs kiosques abordaient ce sujet, dont la Ville de Québec et le ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs. Selon Claudelle Bourque, beaucoup de questions étaient posées sur les maladies hollandaises de l’orme et la corticale du hêtre, l’agrile du frêne et la tordeuse des bourgeons de l’épinette.
L’usage du bacillus thuringis, un produit biologique décrit comme une espèce de bactérie, utilisé pour ses propriétés insecticides, serait de plus en plus envisagé. Mme Bourque a rappelé que plusieurs épidémies forestières au Québec provenaient d’insectes apportés de pays étrangers pour lesquels il n’y avait pas de prédateurs.
Compétition féroce
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La tenue de divers salons dans la région de Québec, les 17 et 18 mars, a eu un effet négatif sur l’achalandage. Un peu plus de 2000 visiteurs se sont pointés le samedi et les organisateurs ont noté une diminution le dimanche. «L’activité avait déjà été tenue en janvier, mais cela était trop près de la période des Fêtes. L’an prochain, la 40e édition se déroulera en février», de préciser le président de l’événement Olivier Bélanger.