MUNICIPAL – Québec favorisera davantage les parcs «humains» que les parcs canins, a-t-elle laissé savoir lors du conseil municipal, lundi.
L’administration Labeaume a arrêté sa position dans la foulée d’une pétition remise au conseil municipal, sur l’amélioration du parc canin de la côte de la Pente-Douce, à l’angle de la rue Calixa-Lavallée. Des citoyens ont déploré que cet espace dédié aux petites bêtes était «une litière à ciel ouvert» et que les roches épandues (gravelle) sur la surface du parc ont tendance à blesser les pattes de leurs fidèles compagnons.
«Est-ce que ce serait possible d’avoir des abreuvoirs à deux niveaux [un pour le le chien, et l’autre pour son maître]? Pour améliorer le confort des propriétaires de chiens et ne pas avoir à faire 15 km ou plus pour l’amener au parc, la Ville devrait aménager un parc canin dans chaque arrondissement», a suggéré un citoyen, Sylvain Leblanc.
Plus cher que prévu
«Pour les parcs canins, ça coûte plus cher que prévu. On a choisi d’investir en premier dans nos parcs « humains »; on a un retard à rattraper. Avoir un parc canin par arrondissement n’est pas si concluant que ça. Pour les abreuvoirs, on va voir», a signifié Julie Lemieux, vice-présidente au comité exécutif de Québec.
Quant aux blessures aux pattes que certains chiens peuvent avoir en raison de la gravelle dans le parc, Mme Lemieux a avoué ne pas être consciente de la problématique, mais qu’elle se penchera sur la situation pour trouver des solutions.
Le maire de Québec, Régis Labeaume, a indiqué en point de presse qu’il confiait le dossier à Patrick Voyer, conseiller municipal du district des Monts et responsable de la sécurité civile.
Groupe Québec Hebdo.