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La réalité des familles touchées par les cancers infantiles

MALADIE. Quand on pense à Leucan, on pense tout de suite aux petites tirelires que les enfants traînent à l’Halloween mais, en réalité, c’est beaucoup plus que ça. «Leucan c’est comme une deuxième famille quand le ciel te tombe sur la tête», raconte une mère de famille qui l’a bien appris quand la maladie s’est abattue sur leur plus jeune garçon il y a neuf ans.  

Même les enfants en traitement peuvent participer au camp de Leucan avec leurs frères et soeurs et s’amuser tout en donnant un répit à leurs parents.

ChristianDeschenes

Depuis que le diagnostic est tombé, la famille de Beauport, qui compte quatre enfants âgés entre 11 et 17 ans, s’implique beaucoup dans Leucan. Membres du comité régional de Leucan, toute la famille participe à différentes activités de financement ainsi qu’au camp vol d’été Leucan-CSN, parfois comme bénévoles, parfois pour recevoir le service de répit. Ils sont plus actifs quand la maladie leur laisse un peu de répit.

La mère de famille, Annie (nom fictif), explique avec émotion que la famille ne souhaite pas s’identifier pour éviter que son fils, qui vient de recommencer l’école après une période de rechute, soit étiqueté.

Dès qu’un diagnostic tombe, l’organisme est présent à l’hôpital pour épauler la famille et remettre une trousse. Par la suite, un suivi rigoureux est fait pour s’assurer du bien-être psychologique et financier de la famille touchée par la maladie.

«On peut rencontrer d’autres personnes qui vivent des choses semblables. On se fait des amis pour parler. Avec la famille c’est plus difficile parce qu’ils sont plus émotifs», explique Annie qui apprécie particulièrement que Leucan supporte toute la famille touchée, pas seulement l’enfant malade.

Pendant leur séjour, les jeunes âgés entre 17 et 20 ans qui participent au camp sont formés pour devenir moniteurs.

(Photo gracieuseté – Leucan)

Leucan connait bien ses familles dans chacune des régions et offre un service personnalisé en lien avec les besoins et la réalité de chaque famille. Annie raconte d’ailleurs que, lors d’un séjour à l’hôpital à Montréal qui a été plus long que prévu, des intervenants sont allés les rejoindre pour leur offrir du soutien moral et des bons d’achat pour l’épicerie. Ils ont également eu droit à des services de massothérapie sur place. «Ce sont toutes des petites attentions qui rendent la situation moins pénible», explique-t-elle.

De plus, il y a évidemment beaucoup d’argent qui va à la recherche clinique, ce qui fait que le taux de guérison est en hausse chez les enfants. Rappelons d’ailleurs que septembre est le mois de la sensibilisation au cancer chez l’enfant, un mois thématique auquel Leucan participe activement.

Plusieurs édifices et bâtiments comme le Château Frontenac, la Salle Albert-Rousseau et le Complexe Jules-Dallaire, seront illuminés en or, couleur associée à la lutte contre le cancer pédiatrique, les 23 et 24 septembre prochains. 

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