Voie réservée sur Henri-IV : étude sur le covoiturage
Dans l’épineux dossier de la voie réservée sur Henri IV, Régis Labeaume, maire de Québec, vient d’annoncer qu’une étude sur le covoiturage sera prochainement réalisée.
Depuis des mois, le maire de Québec refuse la mise en place d’une voie réservée sur l’autoroute Henri-IV. Un avis qui n’est pas partagé par le ministre des Transports, Sylvain Gaudreault. «Il y en aura une, c’est certain», affirmait-il en novembre dernier. Une position également défendue par la ministre responsable des régions de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches, Agnès Maltais, qui a qualifié la voie réservée de «voie de l’avenir».
Une étude, qui devra être signée par la ministre responsable des régions de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches, Agnès Maltais; le maire de Québec, Régis Labeaume; et le ministre des Transports, Sylvain Gaudreault, permettra d’étudier le covoiturage sur Henri-IV mais également sur l’ensemble des voies de Québec.
«Les statiques que l’on a, c’est que 25 à 30% des voitures ont deux passagers et plus. Si l’étude concluait que l’on peut réserver des voies pour le covoiturage, dans le fond, cela représenterait un tiers, il y a trois voies. La seule question que l’on se pose, est-ce que cela aurait du bon sens d’avoir une voie réservée pour le covoiturage», questionne le maire de Québec, Régis Labeaume.
Concernant les tensions qu’il y a pu avoir entre le ministre des Transports et le maire de Québec, ce dernier précise : «Le ministre Gaudreault et moi, on avait raison et tort. Il y a des autobus au Nord de la Capitale et pas au Sud. Le ministre est plein de bonne foi».
Groupe Québec Hebdo
Régis Labeaume, maire de Québec, vient d’annoncer qu’une étude sur le covoiturage sera prochainement réalisée.
(Photo Isabelle Le Maléfan)