CONSOMMATION. Une récente étude tend à démontrer que les résidents de Québec sont parmi les moins enclins à acheter des biens de seconde main. En cette matière, la région de la Capitale se situe à l’avant-dernier rang des grands centres urbains canadiens, tout juste devant Winnipeg.
(Photo gracieuseté)
En effet, ses habitants affichent le plus faible taux de participation au Québec, ayant donné une seconde vie à seulement 48 objets par personne en 2016. Il s’agit d’une chute de 4 points par rapport à 2015, comparativement à 85 pour les Montréalais, 81 pour les Gatinois, 67 pour l’ensemble des Québécois et 78 pour les Canadiens.
Ces données ont été publiées à l’occasion de la sortie de l’Indice Kijiji sur l’économie de seconde main 2017. Il en ressort notamment que «les Canadiens ont fait des gains de 1037$ et des économies de 843$ grâce à l’économie de seconde main. En achetant un bien de seconde main au lieu de neuf, les consommateurs ont payé ce bien en moyenne 2,7 fois moins cher».
Pour 53% des acheteurs de seconde main, l’argent économisé par l’acquisition de biens d’occasion au lieu du neuf, est utilisé pour faire des achats quotidiens tels que l’essence, l’épicerie, ou pour payer le loyer.
Économie de 29G$
(Tableau gracieuseté)
Sur le plan national, les Canadiens ont accordé une seconde vie à 30,4 millions de produits supplémentaires sur l’an passé. Il s’agit d’une hausse de 1% sur 2016, année durant laquelle un total de près de 1,9 milliard d’objets usagés a été transigé.
Selon Fabien Durif, directeur de l’Observatoire de la consommation responsable et coauteur de l’étude, «la valeur des transactions de l’économie de seconde main est estimée à 29G$ au pays. Ce montant équivaut à 1,4% du Produit intérieur brut (PIB) canadien et 7,6% du PIB du Québec».
TC Media