LOISIRS. Comme bien d’autres organismes du genre, le Camp Kéno attend avec fébrilité le retour des camps de jour et de vacances au cours de l’été 2022. La pause forcée des deux dernières années en raison de la pandémie sera récompensée pour les jeunes visiteurs, qui pourront vivre de nouvelles aventures en nature. En effet, la direction a profité de ce contretemps pour investir plus de 415 000$ dans ces installations.
Plusieurs belles nouveautés attendent les campeurs pour la saison estivale à venir. Kéno a notamment bonifié son programme régulier par l’ajout de séjours spécialisés et thématiques. Une nouvelle piste d’hébertisme, de nouveaux sentiers pédestres et des équipements nautiques neufs attendent aussi les jeunes au cœur du Parc naturel régional de Portneuf. Et la clientèle sera accueillie dans des infrastructures rénovées.
«Après deux ans de fermeture, les enfants et les parents avaient bien hâte de revenir au camp. Cet enthousiasme se confirme par un nombre d’inscriptions en hausse. Nous sommes présentement dans les derniers préparatifs avant l’été, mais le camp a déjà repris vie. Nous accueillons depuis la fin mai des enfants qui viennent avec leur école en classe verte. Et je peux vous assurer que le plaisir et les découvertes sont aux rendez-vous», certifie Martin Dumas, directeur des opérations au Camp Kéno.
En pleine nature
Outre ses programmes classiques d’animation et d’initiation de la jeunesse aux multiples attraits de la nature, l’organisme propose de nouveaux séjours immersifs. Ainsi, les ados de 15 à 17 ans peuvent prendre part à une nouvelle longue expédition en canot sur la rivière Mistassibi Nord-Ouest. Une expérience riche en apprentissages sur un cours d’eau offrant des paysages à couper le souffle.
De leur côté, les campeurs de 12 à 14 ans ont la chance de s’initier aux rudiments de la pêche à la mouche avec un expert collaborateur de l’École de pêche à la mouche Speyrit. «L’art de moucher est en plein essor et c’est un séjour attendu par les familles. Tout en étanchant leur soif de découverte, les pêcheurs en herbe apprendront à se dépasser, à se faire confiance et développeront leur dextérité. Sans compter la fierté qu’ils ressentiront lorsqu’ils attraperont leurs premiers poissons», souligne M. Dumas.
Enfin, les plus jeunes de 10 à 14 ans peuvent s’adonner à la pratique de l’escalade dans un environnement sécuritaire. Ils sont appelés à gravir des parois taillées sur mesure à leurs capacités de grimpeurs débutants. Aussi bien les équipements que les installations visent à assurer une approche privilégiant l’initiation dans le plaisir.
Main-d’oeuvre et pandémie
Sur le plan organisationnel, la pénurie généralisée de main-d’œuvre n’a pas épargné le camp dont le siège social est basé à Saint-Augustin, sans toutefois compromettre ses opérations. Le personnel sera suffisant et compétent pour bien encadrer sa jeune clientèle. Mais après deux ans d’inactivité, force est de reconnaître que le recrutement s’est avéré plus difficile.
«Pour s’assurer de pouvoir accueillir chaque enfant et d’offrir la qualité Kéno habituelle, nous avons adapté notre offre de service. À cet égard, il a fallu cesser de prendre des inscriptions même si nous avions encore de la demande. Il nous manque en ce moment environ quatre moniteurs et quelques personnes en cuisine. Sinon, l’équipe est solide, prête et a très hâte au camp d’été», précise Martin Dumas.
En ce qui a trait à la préparation au retour tant espéré «à une vie plus normale», la bonne nouvelle c’est que les relents de pandémie auront très peu d’impacts sur le déroulement des activités. Il reste toujours un protocole en place en cas de symptôme, mais la majorité des mesures sont tombées en cohérence avec les recommandations du gouvernement. Bref, les jeunes campeurs devraient profiter pleinement de la nature pour se divertir et découvrir.
Pour plus d’information: www.campkeno.com.
À propos du Camp Kéno
- Organisme à but non lucratif qui mise sur le ressourcement en nature de la jeunesse depuis plus de 55 ans.
- Reconnu comme chef de file des programmes contribuant au développement de l’autonomie des jeunes de 4 à 21 ans.
- Projets éducatifs axés sur le plein air et basés sur le concept de l’inspiration psychosociale par la nature et l’aventure (IPNA).