ÉNERGIE. Déjà effective depuis la fin 2021 dans un bâtiment résidentiel neuf, l’interdiction d’installer une chaudière, un générateur d’air chaud ou un chauffe-eau fonctionnant au mazout s’étendra aux habitations existantes d’ici décembre 2023. À partir de cette même date, il sera également interdit de remplacer l’un de ces appareils par son équivalent fonctionnant au moyen d’un autre combustible fossile.
«Toutefois, peu importe l’âge de ces appareils, leur utilisation sera permise s’ils sont en bon état. L’objectif du gouvernement n’est pas de forcer le remplacement des appareils s’ils sont encore bons. Il vise à favoriser le changement de source d’énergie lorsqu’ils devront être remplacés à la fin de leur durée de vie utile», précise la Corporation des maîtres mécaniciens en tuyauterie du Québec (CMMTQ).
Ainsi, l’entretien de ces appareils reste permis tant qu’ils fonctionnent bien. À partir du 31 décembre 2023, il sera cependant interdit, dans un bâtiment résidentiel existant, de procéder à une réparation majeure d’une chaudière, d’un générateur d’air chaud fonctionnant en tout ou en partie au mazout s’il y a été installé plus de 20 ans auparavant. Pour un chauffe-eau de ce type, la prescription prend effet après 10 ans.
Suivant des discussions avec le Bureau d’électrification et de changements climatiques, la CMMTQ a réussi à faire assouplir le Règlement afin de faciliter la transition. Seront donc permises certaines réparations, dont celle du réservoir ainsi que le remplacement du moteur ou d’une composante mobile et le remplacement d’une composante électronique ou électrique.
Une foire aux questions est en ligne à: environnement.gouv.qc.ca/air/chauffage-mazout/faq-citoyen.htm.