Faits Divers

Une ado doit verser 10 500$ pour un faux enlèvement

Justice

QMM met un terme à ses procédures juridiques contre le tramway, mais pas à son opposition au projet.

COMPENSATION. Mentir en matière criminelle peut avoir de lourdes conséquences. Une adolescente de Québec va l’apprendre à ses dépens, elle qui a été récemment condamnée à verser une indemnité de 10 500$ à la victime de sa supercherie.

Les événements remontaient au mois de mai 2017. À cette époque, pour des raisons nébuleuses, la jeune fille de 13 ans avait dénoncé à la police une tentative d’enlèvement. L’agression qui s’avérera inventée de toute pièce s’était prétendument déroulée au pied de l’escalier du Cap-Blanc, dans le Vieux-Port.

Une description fictive avait mené les policiers à arrêter un homme correspondant au faux portrait-robot. Résident du secteur âgé de 55 ans, Glenn Baribeau a alors été appréhendé publiquement devant plusieurs badauds incrédules. Rapidement relâché et jamais formellement accusé, il a déploré vivre avec des séquelles psychologiques de ces événements stressants et humiliants.

Jugement rendu

Le doute a continué à planer sur lui, jusqu’à ce que l’adolescente admette avoir tout inventé neuf jours plus tard. Injustement pointé du doigt dans cette fabulation, M. Baribeau a intenté des poursuites contre la jeune fille et ses parents. Selon ce que relate son avocat, Me Marc Bellemare, la Cour du Québec a tranché en sa faveur dans un jugement rendu le 26 février dernier.

L’ado a été condamnée à lui verser la somme de 10 540$ pour le dommage moral subi lors de son arrestation. S’ajoute un montant de 540$ pour rembourser les frais de consultation d’une psychologue. Par ailleurs, le juge a estimé que les parents n’ont commis aucune faute dans cette affaire loufoque et ne les a pas déclarés solidairement responsables de leur fille.

Lire l’article initial sur ce fait divers, qui s’est avéré inventé.

Québec Hebdo

Articles récents du même sujet

Exit mobile version