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Absolution inconditionnelle pour le «fuyard en bobette»

TRIBUNAL. En proie à une profonde psychose responsable de sa complète désorganisation lors des événements, Jimmy Raymond-Bélanger, connu dans les médias comme le «fuyard en bobette», s’en tire avec une absolution inconditionnelle. L’accusé de 31 ans est cet homme qui a ameuté tout son quartier résidentiel de Boischatel, en août 2018, lorsqu’il s’est sauvé à bord d’un véhicule de la Sûreté du Québec après avoir fracassé une fenêtre de sa résidence pour fuir les policiers venus procéder à son arrestation.

Ayant connu une ascension très jeune dans le monde de l’informatique, l’individu a vu son monde s’écrouler en raison de ses problèmes de consommation. Servant d’abord à célébrer son succès, alcool et drogues se sont ensuite imposés pour soutenir sa performance au travail. La déchéance s’en est suivie et le bouchon a sauté, l’été dernier, après le dur constat d’avoir dilapidé sa fortune et perdu emploi, famille et amis.

Le juge Christian Boulet a donné droit à la suggestion d’absolution inconditionnelle soumise par la Défense. Soulignant que la poursuite sur l’autoroute 40 parfois à des vitesses atteignant 200km/h jusqu’à Yamachiche en Mauricie s’est heureusement terminée sans dommages, il a pris en considération la chute brutale d’un actif pour la société sans antécédents judiciaires et ses efforts pour s’en sortir.

Accompagné de ses parents, Raymond-Bélanger a reconnu sa culpabilité, mardi, à des accusations de vol d’un véhicule à moteur, conduite dangereuse et possession de métamphétamines. Sobre depuis un an après avoir suivi une thérapie fermée, le jeune entrepreneur espère pouvoir se remettre sur pied et contribuer à nouveau à la société en créant une nouvelle compagnie. Un espoir qui aurait été assombri par un dossier criminel.

Québec Hebdo

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