Le décès de la petite Rosalie sous enquête
SOCIÉTÉ. La coroner en chef du Québec, Me Pascale Descary, a ordonné la tenue d’une enquête publique relativement au décès de Rosalie Gagnon. Cette fillette, âgée de 2 ans, a été retrouvée sans vie dans des circonstances troublantes, le 18 avril 2018, derrière une résidence de l’arrondissement Charlesbourg.
Sa mère Audrey Gagnon, aujourd’hui accusée du meurtre de l’enfant avait à l’époque quitté la maison d’hébergement où elle séjournait avec sa fille. Or, la chaîne des événements a démontré une lacune dans les communications entre la ressource d’entraide et la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ).
C’est notamment sur cet aspect que portera l’enquête confiée à la coroner Me Géhane Kamel. Elle sera assistée par Me Dave Kimpton, procureur aux enquêtes publiques. Déjà, une préenquête a été amorcée afin de documenter le dossier. Ce n’est qu’au terme de cette étape préliminaire que l’enquête publique pourra commencer. La date et le lieu des audiences restent à déterminer. L’objectif de la démarche consistera à faire la lumière sur les causes probables et les circonstances du décès de la fillette.
Rappelons que le 27 avril 2018, la jeune mère de 23 ans a fait face à deux accusations de meurtre au second degré et d’outrage à un cadavre. Elle était la seule suspecte en lien avec la mort de sa fille. Audrey Gagnon a été arrêtée le 19 avril 2018, après l’abandon d’une poussette dans un parc public et la découverte du petit cadavre. Elle doit subir son procès au courant de l’automne.
Québec Hebdo