INTERVENTION. L’Unité ACCES alcool accompagnée de plusieurs policiers du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) ont procédé, samedi en fin de soirée, à une opération visant à faire cesser les opérations d’un bar clandestin dans deux locaux de la côte d’Abraham à Québec.
(Photo – Deposit Photos)
Selon les informations policières, le tenancier de l’endroit, un homme de 45 ans, sera visé par un rapport d’infraction général qui sera transmis à la Régie des alcools des courses et des jeux (RACJ) relativement à la loi sur les infractions en matière de boissons alcooliques (LIMBA). Il est notamment soupçonné d’avoir vendu des boissons alcooliques sans permis et d’avoir illégalement possédé des boissons alcooliques.
«Amorcée en décembre dernier, l’enquête nous a permis d’établir que l’établissement serait opéré comme un bar de type afterhour. Les réseaux sociaux étaient utilisés afin de promouvoir leurs activités. L’endroit accueillait plusieurs dizaines de personnes notamment les jours de fin de semaine jusqu’aux petites heures du matin ce qui a occasionné plusieurs plaintes de tranquillité publique. Au moment de l’intervention policière sur place, l’endroit était inoccupé», relate Étienne Doyon, agent aux communications pour le SPVQ.
Le bâtiment ciblé est une ancienne imprimerie convertie en studio de musique L’Abraham, au coin de la côte du même nom et de la rue Saint-Augustin. La perquisition dans les locaux a permis de saisir des bouteilles de spiritueux et des objets ayant servi à la perpétration de l’infraction. Le Service de la protection contre les incendies de Québec (SPCIQ) a été demandé sur place afin de vérifier l’installation électrique dans les locaux.
L’occupant se défend
Le locataire des lieux se défend d’avoir tenu un bar clandestin. Il a précisé sur les onde de Radio-Canada que l’endroit accueillait des DJ de musique électro sans vendre d’alcool. Les quelques bouteilles et canettes vides qui ont été perquisitionnées par la police de Québec auraient été apportées là par des invités venus apprécier les prestations. Il entend faire tomber les accusations portées contre lui et laver sa réputation.
Le SPVQ rappelle que toutes infractions relativement à la LIMBA, ne seront pas tolérées et feront l’objet d’enquête. Toute information peut être transmise de façon confidentielle au 418 641-AGIR (2447).
TC Media