911. L’incendie qui a touché un immeuble de 32 logements au 9020 boulevard Mathieu la veille du jour de l’an a été étudié par les crimes majeurs comme pouvant être d’origine criminelle. Finalement, le Service de police de la Ville de Québec, en collaboration avec le Commissariat aux incendies, a terminé son enquête et a conclu que l’incendie serait plutôt d’origine électrique.
«Il y avait peut-être une possibilité d’une incidence criminelle, c’est pourquoi on a demandé l’intervention du SPVQ», explique la relationniste du Service de protection contre l’incendie, Sandra Dion.
Aucun des locataires n’a pu réintégrer le bâtiment puisqu’il n’y a pas de chauffage et pas d’eau sur les lieux, explique Étienne Doyon, porte-parole du Service de police de la Ville de Québec. Il y a encore des odeurs de fumée, en plus dégâts causés par l’intervention des pompiers, le 31 décembre.
Il y a eu remise de propriété au propriétaire, «à partir de ce moment-là, c’est le propriétaire qui gère son immeuble», explique M. Doyon.
En soirée, mardi, la police a transmis de nouvelles informations par voie de communiqué. «Les enquêteurs du SPVQ du module des crimes majeurs, en assistance au Commissariat des incendies de la Ville de Québec, ont terminé l’examen de la scène de l’incendie survenu le 31 décembre dernier au 9020 boulevard Mathieu dans l’arrondissement de Charlesbourg.
La cause de l’incendie retenue par les enquêteurs serait d’origine électrique», peut-on lire dans le communiqué.