911. Une dizaine de pompiers de la ville de Québec sont intervenus hier au 603, avenue de Norvège, dans le secteur de Sainte-Foy. Le mur d’un édifice à logements montrait des signes de faiblesse, obligeant 11 personnes à être relocalisées.
(Photo TC Media – Prisca Benoit)
«Nous avons reçu un appel vers 10h30 pour le mur arrière d’un bâtiment de trois étages», explique Bill Noonan, porte-parole du Service de protection contre l’incendie de Québec (SPCIQ). Le plaignant a entendu des craquements et remarqué une déformation sur le mur à l’arrière du bloc.
«Les pompiers ont constaté une déformation au niveau du 3e étage du bâtiment résidentiel ayant une structure de bois et un parement de briques», poursuit le porte-parole. La bâtisse comporte huit logements.
Après les analyses de l’ingénieur dépêché sur place pour évaluer les dégâts, quatre logements ont été condamnés. La Croix-Rouge a dû prendre en charge 11 résidents de ces appartements. Des travaux sur la structure devront être exécutés avant que les locataires puissent réintégrer leur logement.
Une douzaine de personnes se trouvaient toujours chez elles lorsque les pompiers sont arrivés. La Croix-Rouge a été appelée sur place, ainsi qu’un autobus du Réseau de transport de la Capitale (RTC) comme abris temporaire et la Sécurité civile. Chaque résident a été contacté par les pompiers qui leur ont fait état de la situation.
Un périmètre a été dressé autour du bâtiment, afin que l’ingénieur de la compagnie d’assurance du propriétaire du bâtiment puisse évaluer s’il y a danger.
(Photo TC Media – Prisca Benoit)
Le rôle des pompiers
Lors d’une intervention pour une structure dangereuse, les pompiers sont responsables de s’assurer de la sécurité des citoyens. «On va évacuer tout le monde et on va établir le périmètre de sécurité pour s’assurer que les gens ne puissent pas s’approcher du bâtiment», énumère M. Noonan.
Difficile pour l’instant de savoir exactement ce qui a mené à la déformation du mur du bâtiment. Ce pourrait être un problème relié à la construction du bâtiment ou encore aux fortes bordées de neige de l’hiver dernier. «Ça va être l’ingénieur qui va établir la cause», affirme le porte-parole.
Avec la collaboration de Prisca Benoit
TC Media