Environnement

Congé de tondeuse en mai pour aider les pollinisateurs

Abeille sur un pissenlit

Le défi Mai sans tondeuse vaut la peine d’être relevé tant que les pissenlits sont en fleurs.

ENTRETIEN. Une invitation au moindre effort est lancée aux citoyens de Québec. En effet, la Ville adhère cette année au «Défi pissenlits» issu du mouvement écologiste «Mai sans tondeuse». Ainsi, les propriétaires résidentiels sont encouragés à prendre congé d’entretien paysager pour laisser pousser le gazon et, surtout, les pissenlits.

La démarche vise à donner un coup de pouce aux insectes pollinisateurs tôt au printemps, alors que peu de fleurs sont accessibles. C’est bien connu, les herbes et plantes moins appréciées sont souvent les plus précoces et prolifiques. L’idée n’est pas de laisser son terrain en friche, mais plutôt de retarder la première tonte.

Pour les plus récalcitrants, il est aussi possible d’espacer les passages de la tondeuse, pour donner le temps aux boutons jaunes des vigoureux pissenlits de réapparaître. Une autre option consiste à laisser une parcelle de pelouse non tondue, le temps que les platebandes et balconnières reprennent vie.

Cette initiative locale s’inspire du mouvement international naissant baptisé en anglais «No Mow May». Il a pris de l’ampleur en 2021. Une vingtaine de municipalités ont emboîté le pas l’an dernier, après que des apiculteurs de Portneuf aient instauré le «Défi pissenlits». La Ville de Québec y prend part en 2022 dans le but de favoriser la biodiversité et la gestion écologique des pelouses.

Métro Média

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