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Le meilleur pâtissier du Québec: une Fidéenne et un Limoulois au casting

Pour Marie-Audrey Brochu Doucet, c'est au côté de sa grand-mère qu'elle fait ses premières armes dans le monde de la pâtisserie. «On préparait ces classiques familiaux de Noël ensemble, elle me transférait sa passion pour la cuisine.» Photo: Gracieuseté/Bertrand Exertier

Le populaire concours amateur entièrement consacré à la pâtisserie est de retour pour sa seconde saison. L’occasion pour les téléspectateurs de suivre les parcours de Marie-Audrey Brochu Doucet et d’Antoine Goulet, tous deux originaires de la ville de Québec. 

Pour la candidate, la pâtisserie est un loisir greffé à son quotidien de médecin de famille. «Je suis de deux mondes. La pâtisserie me sort de mon cadre usuel, je suis tellement rigoureuse, organisée, ordonnée et minutieuse, explique-t-elle. Pour moi la pâtisserie c’est tout le contraire, je m’éclate en cuisine, c’est ce qui me permet de gérer mon stress et de me concentrer sur autre chose.»

Antoine Goulet, designer graphique, se décrit quant à lui comme «un pâtissier chaotique» à l’approche créative. Comble du pâtissier, il n’est en réalité pas vraiment friand des douceurs sucrées. «Je n’ai pas tellement la dent sucrée, je le fais surtout pour les autres et je cours toujours après les occasions pour faire de la pâtisserie», s’amuse-t-il.

Je voulais rencontrer des passionnés de pâtisserie comme moi, pouvoir tester mes connaissances et porter mes créations culinaires à un autre niveau.

Marie-Audrey Brochu Doucet, participante de la saison 2 du Meilleur pâtissier du Québec et médecin de famille

Immersion télévisuelle

Les deux candidats, non retenus lors du casting de la première saison de l’émission, ont été rappelés pour passer les auditions de la seconde. «Je ne suis pas quelqu’un de compétitif, mais je me suis toujours dit que si un jour je faisais une émission télévisée, ce serait celle-là. Je ne pensais pas cela possible, car la version québécoise n’existait pas et la version canadienne me paraissait inatteignable», explique le Limoulois.

Le processus de sélection requiert de nombreuses étapes: portfolio de ses réalisations, entrevue téléphonique puis vidéo avec un défi technique… les candidats sont plongés au cœur de l’émission télévisée. Une opportunité pour Marie-Audrey Brochu Doucet de «sortir de sa ligne de confort» de recevoir des conseils de professionnels. «On a rarement l’occasion de faire goûter ses réalisations à des pâtissiers professionnels. C’était très excitant d’avoir des commentaires sur mes desserts et de voir comment m’améliorer dans ce domaine.»

Une expérience humaine 

La Fidéenne ne regrette absolument pas sa participation à l’émission, au contraire. «C’était une expérience extraordinaire, gourmande. J’ai rencontré des gens tellement passionnés, attachants et inspirants, c’est ce qui m’a le plus marquée.»

D’ailleurs, les participants ont noué tout au long de la saison de véritables liens d’amitié. «On est vraiment devenu une vraie gang, affirme Antoine Goulet. On fait des soupers entre candidats pour visionner l’émission en même temps.» Les deux participants se côtoient désormais régulièrement «toutes les occasions sont bonnes!», réagit-il. 

Pour eux, le plus gros défi aura été de s’adapter à des ustensiles et des cuisines professionnelles. «C’est difficile de prendre ses marques au début», lance le participant. «C’est épuisant, rebondit la médecin de famille. Le plus gros stress, c’est le temps qui joue bien souvent contre nous et de gérer un espace qui n’est pas le nôtre. Mais, si c’était à refaire, je recommencerais demain!»

Pour visionner les épisodes de la saison 2 : www.qub.ca/vrai/le-meilleur-patissier-du-quebec

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