Zizanie au Royaume du père Noël
À quelques jours de Noël, l’atelier du Royaume du père Noël est chamboulé par le lutin Slush. Ses coups pendables créent des remous chez les habitants du village, risquant de compromettre la distribution de cadeaux. Ainsi est né le livre jeunesse «Panique à l’atelier du père Noël», écrit par Jean-François Faucher et illustré par Martin Aubry.
Toutefois, Slush apprendra que les apparences sont souvent trompeuses, même au Royaume du Père Noël. «Slush est un lutin gentil. Il rend service à tous ses amis, mais il pense qu’ils ne l’aiment plus, ne s’occupent plus de lui. Il veut se faire remarquer en faisant des coups, en remplaçant par exemple le nez rouge de Rodolphe par une boule disco et une poupée qui rit quand elle a faim au lieu de pleurer», explique l’auteur de la Haute-Saint-Charles.
C’est en se démenant pour endormir ses enfants Raphaelle et Victor, pendant la routine du soir, que le lutin Slush a pris forme. «Mes enfants étaient tannés d’entendre les histoires connues comme celles de Flash McQueen, la Petite sirène et Dumbo. Ils m’ont mis au défi un soir de leur raconter quelque chose de nouveau. J’ai fait vivre plein de missions spéciales à Slush, avant d’en arriver à l’atelier du père Noël», détaille le créateur de 35 ans.
En l’honneur des Fêtes
L’atelier du père Noël imaginé par Jean-François Faucher accueille 84 lutins aussi différents les uns que les autres, tant dans leur personnalité que dans leur profil. «Je me suis vraiment amusé! Ils ont chacun leur caractère et ne se ressemblent pas; il y a entre autres un Noir, un Asiatique, un poilu», mentionne-t-il.
Pour dépeindre cet univers féérique de la magie des Fêtes, l’auteur de la Haute-Saint-Charles a fait équipe avec l’illustrateur lorettain Martin Aubry. Ouvrant dans le domaine à titre de travailleur autonome depuis 1999, le créateur de L’Ancienne-Lorette participe pour la première fois à un projet de livre. M. Aubry s’est fait la main sur une quantité importante d’agendas, de feuilles et de carnets de notes.
La chimie a opéré entre les deux artistes, tant et si bien qu’un deuxième ouvrage devrait voir le jour. Mais le grand dilemme qui se pose est de choisir le thème. «On ne manque pas d’idées; il faut juste en choisir une. Ça va sûrement parler d’une des Fêtes de l’année, comme Pâque ou l’Halloween», évoque M. Faucher.
Soulignons que l’ouvrage de 44 pages – écrit à compte d’auteur – est traduit en anglais et en espagnol, grâce au réseau de contacts à l’École de langues de l’Université Laval, où travaille Jean-François Faucher.
Groupe Québec Hebdo
«Panique à l’atelier du père Noël est offert en formats papier et numérique, en versions française, anglaise et espagnole. Il est en vente dans quelques librairies de Québec et à l’Aquarium du Québec. Information: www.heureduconte.com