Mike Ward a maille à partir avec l’Union des artistes (UDA). L’organisation syndicale reproche à l’humoriste de ne pas rémunérer les invité.e.s de son balado Sous écoute selon «les normes en vigueur», a rapporté Le Devoir plus tôt cette semaine.
Pourtant, les invité.e.s du balado recevraient 1500 $ par show en tournée, un cachet qui aurait grimpé à 3000 $ lors de l’enregistrement au Centre Vidéotron, a indiqué Mike Ward sur les réseaux sociaux, jeudi.
«Tout ça pour dire que l’UDA peut me manger le cul», a ajouté l’humoriste dans le langage fleuri qu’il affectionne.
Dans Le Devoir, le gérant de l’artiste, Michel Grenier, disait lui aussi ne pas comprendre pourquoi ils étaient la cible de l’UDA.
«Pourquoi s’attaquer à nous, alors que l’on paie déjà nos invités, même si on n’est pas subventionnés? Pendant ce temps, les gros joueurs des radios privées, qui ont beaucoup plus de moyens, ne paient même pas les artistes, eux», a-t-il dit au quotidien.
En effet, les radios privées ne répondent pas à la loi provinciale sur le statut de l’artiste, mais plutôt à la loi fédérale sur la radiodiffusion, qui n’exige pas que les artistes invité.e.s soient rémunéré.e.s.
Cette nouvelle loi, adoptée l’été dernier, donnerait de nouveaux leviers à l’UDA «pour imposer ses conditions planchers aux balados», peut-on lire dans l’article d’Étienne Paré.