Portrait. Plongée dans ses rêves tout en affectionnant l’écriture, l’auteure Marie-Claude Martel publie son 5e roman, mais son 2e en solo. Imbriquant le style littéraire chick-lit, La petite pâtisserie de Lili s’adresse à une clientèle féminine âgée de 18 à 30 ans.
Résidente du quartier Duberger—Les Saules, Marie-Claude Martel raconte que son goût de l’écriture remonte tôt au primaire. «Je tenais un journal intime que je conserve précieusement dans un coffre.» Elle s’est impliquée dans le journal étudiant au secondaire pour devenir stagiaire à l’hebdomadaire de Thetford Mines, la ville où elle a grandi.
«Mon cerveau est une machine à pop-corn d’idées. La petite pâtisserie de Lili est un roman plus émotionnel et réconfortant.»
-Marie-Claude Martel
Développant son goût à l’écriture, elle publie un premier texte dans la revue XYZ en 1999 au moment où elle complète un DEC en Lettres au Collège de l’Amiante. «Quatre ans plus tard, je retrouve une amie d’enfance qui avait déjà mis en vente un livre sur la croissance personnelle. Elle m’a lancé un défi de co-écrire un roman, elle qui demeurait à Montréal et moi, à Québec.
Marie-Claude Martel souligne que cette collaboration a tellement bien fonctionné que le premier tome de la trilogie du roman Hommes à parier paraît en 2014. «C’est à ce moment que j’ai découvert le style littéraire chick-lit.» Les co-auteures racontent l’histoire d’une femme célibataire qui recherche l’amour. «Autour de ça, il y a toujours des aventures rocambolesques plutôt humoristiques. C’est une lecture légère souvent appréciée en été.»
L’auteure de Québec se lance dans son premier roman solo en 2018 intitulé Comment se débarrasser du marié? L’histoire provient d’un manuscrit qu’elle a écrit quelques années plus tôt. «J’avais participé à un Camp littéraire Félix où, pendant une semaine, j’avais élaboré ce projet. Comme je travaillais à ce moment, je n’ai pas eu le temps de m’y replonger.» Fondé en 1990, le Camp littéraire Félix offre différentes avenues de perfectionnement et d’enrichissement littéraires.
La petite pâtisserie de Lili
Avec La petite pâtisserie de Lili, Marie-Claude Martel cible davantage l’émotif. «Lili veut ouvrir sa pâtisserie, car l’endroit où elle passe chercher son café tous les matins va fermer. Elle avait étudié pour ouvrir un commerce en massothérapie, mais elle change d’idée au cours de l’aventure. Je vais beaucoup plus dans les émotions avec des employés d’une même famille qui vivent ensemble pratiquement 24h sur 24. Évidemment, l’arrivée d’un individu poussera-t-elle Lili à se laisser tenter par de nouvelles expériences extraculinaires?»
Les personnages de ses romans sont-ils basés sur le vécu d’individus qu’elle croise ou qu’elle côtoie? «Oui, je pige à l’occasion dans des anecdotes. Parfois, je prends plusieurs connaissances que je regroupe pour que cela donne les qualités et les défauts que je recherche.»
Parmi ses projets, Marie-Claude Martel travaille sur deux manuscrits toujours dans son style littéraire qu’elle affectionne. L’un est basé sur une histoire liée au sport et un axé vers des personnages plus juridiques, un secteur qu’elle connaît bien pour y travailler depuis une vingtaine d’années.