Un atelier pour les amateurs de généalogie
Les Journées de la culture étant l’occasion de découvertes de toutes sortes, la Société d’histoire de Charlesbourg en propose une double à la Maison Éphraïm-Bédard. Non seulement offre-t-elle une activité peu connue de l’ensemble de la population mais, par là même, elle invite à remonter la trace de ses ancêtres féminins que la tradition a pu faire oublier.
C’est à l’introduction de la généalogie matrilinéaire que Monique Dussault convie ainsi le public les 28 et 29 septembre. Cette branche récente de la généalogie ne prend en compte que l’ascendance par les femmes, de mère en fille. On cherche donc à établir la filiation de femmes à partir non pas du patronyme que leur a légué leur père, mais bien leur mère, en remontant jusqu’aux origines de la Nouvelle-France.
«Ça fait très peu longtemps qu’on en parle», confirme l’amatrice de généalogie, qui en fait son loisir depuis seulement dix ans. Les activités de la Société des Filles du Roy, qui soulignait cette année les 350 ans de l’arrivée en Nouvelle-France des premières filles dotées par le roi, ont permis de mettre davantage en lumière cette démarche. Monique Dussault espère qu’elle continuera à gagner en notoriété, jusqu’à être considérée avec la même importance que l’arbre généalogique traditionnel (patrilinéaire) qui ne considère que l’héritage du père.
Cela dit, la résidente de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier précise qu’elle ne sera pas en mesure d’aider les gens, sur place, à élaborer leur arbre matrilinéaire, mais elle les renseignera sur les moyens à prendre pour s’y attaquer. Elle les aiguillera également dans leurs recherches en leur indiquant des sources de consultation gratuites.
«Le but, c’est de connaître sa lignée matrilinéaire, qui n’a jamais été connue parce que le nom de la femme a été oublié au fil du temps. Et c’est aussi de connaître son ancêtre féminin qui a fondé le pays», conclut la descendante de Catherine Fièvre, Fille du Roy, qui donne rendez-vous au public samedi et dimanche, de 13 h à 17 h.
Membre du Groupe Québec Hebdo