À la rencontre d’une famille française… et d’une experte en sous-vêtements
FÊTES DE LA NOUVELLE-FRANCE. L’événement qu’est les Fêtes de la Nouvelle-France attire des gens d’outre-mer à Québec, et aussi des experts… en sous-vêtements de l’époque, des recherches qui ont nécessité à Suzanne Goost trois ans de travail.
La famille Le Goff, qui vient de Lyon, en France, a six petits-enfants, et plutôt que de leur faire des cadeaux, ils leur offrent un voyage. «J’avais vu qu’il y avait les Fêtes de la Nouvelle-France à Québec, et c’est une bonne chose, car Élie aime beaucoup les costumes et les robes d’époque», souligne Jean-Claude Le Goff.
«On veut raconter l’histoire de ce qui s’est passé dans les endroits où on va. Dans l’ambiance festive, on peut parler de Jacques Cartier, Samuel-de-Champlain de façon ludique, et les enfants ont bien retenus leurs apprentissages!» explique Thérèse Le Goff.
De côté du Musée de la Civilisation, Suzanne Goost donnait une conférence sur les sous-vêtements portés en Nouvelle-France.
Suzanne Goost a recherché pendant trois ans pour arriver aux conclusions des sous-vêtements en Nouvelle-France. «Quand il n’y avait pas de doublure dans leur culotte, les hommes plus riches vont porter un caleçon, les moins fortunés vont y aller simplement avec une longue chemise.»
Et la pudeur n’était pas la même qu’aujourd’hui. «La petite culotte ne pouvait être prise parce qu’elle était rattachée à l’homme, qui peut se rendre à l’expression «Qui porte la culotte dans un ménage»! C’était le pouvoir rattaché aux hommes et à la petite culotte», renchérit Mme Goost.
Les Fêtes de la Nouvelle-France se déroulent jusqu’au 10 août dans le Vieux-Québec.
Québec Express, membre de Québec Hebdo