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Certains plastiques à usage unique seront bannis à travers le Canada

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Six types de plastiques à usage unique seront bientôt bannis à travers le Canada, y compris les sacs d’emplettes, les ustensiles, et les pailles. Le gouvernement fédéral a présenté un nouveau règlement à cet effet lundi.

En plus des produits en plastique mentionnés, les récipients alimentaires à emporter difficilement recyclables, les anneaux pour emballage de boissons et les bâtonnets à mélanger seront aussi bannis.

«Nous avons choisi ces articles en nous appuyant sur la science, car ils se retrouvent souvent dans l’environnement. Ils peuvent être dangereux pour les espèces sauvages et leurs habitants. De plus, ils sont difficiles à recycler et nous avons des solutions pour les remplacer», explique Steven Guilbeault, ministre fédéral de l’Environnement et du Changement climatique lors d’un point de presse à Québec sur la lutte contre la pollution par le plastique à usage unique.

Le ministre estime qu’une fois en vigueur, le règlement permettrait d’éliminer plus 1,3 million de tonnes de produits plastiques difficiles à recycler des sites d’enfouissement et plus de 22 000 tonnes de pollutions plastiques qui se retrouvent dans notre environnement au cours des dix prochaines années. «C’est l’équivalent d’un million de sacs à ordures remplis de détritus», rappelle M. Guilbeault.

Ottawa n’écarte pas la possibilité d’interdire d’autres produits plastiques et de proposer de nouvelles politiques de gestion pour ceux-ci.

Aider les entreprises

M. Guilbeault prévoit la mise en place d’une aide gouvernementale afin de stimuler l’innovation et la modernisation des entreprises dans leur transition vers l’interdiction des produits plastiques concernés.

Il souhaite passer à une «économie circulaire» qui recycle et utilise les plastiques pour qu’ils restent dans l’économie et hors de l’environnement. «Plus de quatre millions de tonnes de plastique sont générées chaque année au Canada, dont seulement 8% sont recyclés. En 2016, tous ces déchets plastiques représentaient une perte de huit milliards de dollars pour l’économie canadienne», signale le ministre.

On ne peut uniquement se contenter de nettoyer les lieux pollués si l’on veut vraiment en finir avec la pollution plastique. Nous devons nous attaquer à la source du problème.

Steven Guilbeault, ministre fédéral de l’Environnement et du Changement climatique

Le gouvernement fédéral a publié un document énumérant les types de plastiques assujettis au règlement afin d’aider les entreprises et les particuliers à s’adapter aux interdictions et à choisir des options plus durables.

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