Jean Charest se lance dans la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada
L’ancien premier ministre libéral du Québec Jean Charest se lance officiellement dans la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada (PCC). Il tentera ainsi de faire un retour en politique fédérale.
Si des soupçons sur sa candidature pesaient depuis déjà quelques semaines, Jean Charest en a fait officiellement l’annonce sur son compte Twitter jeudi matin.
«Soyons fiers de nos ambitions. Soyons fiers de notre unité. Soyons fiers d’être conservateurs. Joignez-vous au mouvement qui est #Bâtipourgagner. https://jeancharest.ca #polcan», a-t-il écrit.
Pour en faire l’annonce en personne, il était jeudi matin à Calgary, dans la province de l’Alberta qui est considérée comme le bastion du PCC. La candidature de M. Charest a obtenu lundi l’appui de la chroniqueuse politique Tasha Kheiriddin, qui a elle-même abandonné l’idée d’être aspirante cheffe.
Avant de se lancer en politique provincial, Jean Charest a œuvré dans l’arène fédérale, de 1984 à 1998. Il a dirigé le Parti progressiste-conservateur à Ottawa de 1993 à 1998.
Poilièvre en tête
Jusqu’ici, seul un autre candidat se présenter officiellement pour succéder à Erin O’Toole. Il s’agit du conservateur Pierre Poilièvre, présentement député à la Chambre des communes pour la circonscription ontarienne de Carleton depuis 2015. Il représentait auparavant Nepean—Carleton de 2004 à 2015.
Un nouveau sondage Léger publié dans le Journal de Montréal place M. Poilièvre loin devant M. Charest. En effet, 41 % des électeurs conservateurs se rangent derrière le député de Carleton, contre 10 % pour l’ex-premier ministre libéral du Québec.
En vertu de ces règles, les candidats ont jusqu’au 19 avril pour confirmer leurs intentions de se présenter à la chefferie.
Rappelons que, le mois dernier, l’ancien chef conservateur Erin O’Toole s’est fait montrer la porte par une majorité des députés du caucus conservateur. Le prochain chef sera choisi le 10 septembre.