C’est ce qu’a confirmé le premier ministre, jeudi, lorsqu’interrogé sur ces «anges gardiens» dont l’emploi limite les possibilités de participer aux quatre jours de rassemblements décrétés par Québec. Certains d’entre eux travaillent sur toute la période sélectionnée.
Des dédommagements financiers aux «anges gardiens» ne font pas partie des plans, a indiqué M. Legault en point de presse.
Le gouvernement affirme avoir dû faire des «choix» pour permettre ces réunions. L’obligation pour plusieurs employés de la santé de travailler en fait partie, avaient maintenu deux ministres du gouvernement Legault la veille.
«Je ne suis pas un magicien, on a besoin de ces personnes-là la semaine avant Noël, puis je ne peux pas décréter qu’ils peuvent aller dans des rassemblements, a renchérit le premier ministre, jeudi. C’est une question de risque, de gestion de risques.»
Selon M. Legault, toutefois, ce n’est pas «noir et blanc». Il soutient que certains travailleurs essentiels – ceux qui s’exposent moins aux risques – pourraient tout de même avoir l’occasion de participer aux célébrations.
«Il y a des personnes qu’il va falloir qu’ils se posent la question: est-ce que j’ai pris des risques dans la semaine avant Noël?» – François Legault, premier ministre
La semaine dernière, syndicats et infirmières avaient dénoncé un manque de considération de la part de Québec. Selon eux, des dizaines de milliers de personnes manquent l’occasion de se rassembler.
D’autres détails suivront.