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Une saison des croisières plus longue au Port

Le capitaine du Viking Octantis, Jorgen Cardestig, et le DG du Port du Québec, Mario Girard.

La saison des croisières s’est amorcée mardi au Port de Québec. Le navire Viking Octantis de Viking Cruises a en effet été le premier bateau de croisière à accoster sur les quais du port en 2023. D’ici la fin de la saison le 5 novembre prochain, 41 navires différents sont attendus. Ils feront un total de 141 arrêts dans la Capitale-Nationale.

Bien que des navires aient visité Québec l’an dernier, des restrictions sanitaires s’appliquaient toujours en début de saison. L’année 2023 sera donc la première année post-pandémie sans restrictions pour les croisiéristes. Le Port estime que 140 000 passagers transiteront par Québec d’ici la fin de l’année, ce qui correspond à 80% de l’achalandage de 2019, selon le président-directeur général du Port de Québec, Mario Girard. Ce dernier croit par ailleurs que la saison 2024 marquera le retour à l’achalandage prépandémique.

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Électrification des quais

Selon M. Girard, entre 40 et 50% des retombées économiques des croisières qui s’aventurent sur le Saint-Laurent sont dans la région de Québec. «Ce sont des retombées que nous apprécions, d’autant plus que nous en avons été privés pendant deux ans avec la pandémie», a-t-il mentionné en soulignant la résilience de l’industrie des croisières. D’ailleurs, celle-ci s’est servie de la pause forcée par la pandémie comme d’une opportunité afin de s’orienter vers l’électrification des navires à quais.

Ce virage vers l’électrification a donc convaincu le Port d’entamer des démarches afin d’électrifier ses principaux quais. «Récemment, la Cruise Lines International Association (CLIA) s’est engagée à ce que tous les navires qui font escale dans un quai électrifié d’ici 2035 soient équipés pour l’utiliser. C’est un game changer! En offrant le service, on sait qu’on va répondre à une demande et faire une véritable différence pour la réduction des gaz à effet de serre et la lutte aux changements climatiques», a souligné le PDG du Port.

Indiquant qu’il était «trop tôt» pour faire des annonces concrètes, M. Girard a confirmé que des discussions étaient actuellement en cours avec les gouvernements du Québec et du Canada afin d’y arriver. «On parle d’un investissement de plusieurs dizaines de millions de dollars. Il y a des programmes qui existent, ils ne sont pas tout à fait suffisants à notre goût, mais on continue de discuter. On va aussi compléter nos études de faisabilité et on parle aussi avec Hydro-Québec parce que de brancher un bateau, ce n’est pas comme de brancher un système de son. Ça prend une grosse capacité électrique», a-t-il laissé entendre.

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