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Formation universitaire pour approfondir le rôle de la neige arctique

Campus SCREA
Le campus de la Station canadienne de recherche dans l’Extrême-Arctique (SCREA) est dirigé par Savoir polaire Canada. Photo: gracieuseté – RDDC Janice Lang

Une délégation étudiante de 15 universités prendra part, du 1er au 8 avril, à l’École doctorale internationale sur la neige arctique. Cette activité de formation vise à mieux comprendre les processus dynamiques de la neige, sa relation avec le climat et la faune et son importance dans le mode de vie des communautés dans un Nord en mutation.

Ce rendez-vous exceptionnel se déroulera à la Station canadienne de recherche dans l’extrême arctique d’Iqaluktuuttiaq (à Cambridge Bay), au Nunavut. Développée par le Groupe de recherche interdisciplinaire des milieux polaires (Université de Sherbrooke) et le programme Sentinelle Nord (Université Laval), c’est la première initiative au monde à s’intéresser à la neige arctique sous l’angle de la collaboration transdisciplinaire.

Des étudiants inuits du Collège de l’Arctique s’ajouteront à la cohorte étudiante internationale. Les participants seront encadrés par des spécialistes de haut niveau et interagiront avec des représentants d’organisations nordiques.

Moteur de changements globaux

L’objectif principal de l’École est de faire ressortir l’importance cruciale de la neige arctique dans la régulation du climat et dans la conception des modèles climatiques. «Les changements qui s’opèrent dans l’Arctique et qui impactent l’ensemble de la planète sont rapides, en grande partie à cause de rétroactions liées à la neige arctique. Or celle-ci a été peu étudiée comparativement à la neige alpine, dont les propriétés très différentes», indique Florent Dominé, l’un des mentors de l’initiative et professeur associé spécialiste de la physique de la neige à l’Université Laval.

À l’échelle locale, la neige joue un rôle important en influençant directement le mode de vie des populations du Nord. Les changements liés à la neige touchent entre autres le transport, la faune et certaines activités traditionnelles comme la chasse.

«La convergence des savoirs académiques et autochtones permet une compréhension plus complète des processus à l’œuvre en Arctique. C’est pourquoi l’École prévoit des occasions d’échange avec des membres de la communauté locale», ajoute Alexandre Langlois, mentor et professeur à l’Université de Sherbrooke (Département de géomatique appliquée), dont les travaux s’intéressent aux liens entre l’activité humaine et les changements climatiques.

Futurs spécialistes du Nord

L’École sur la neige arctique s’inscrit dans une série d’activités expérientielles du programme Sentinelle Nord de l’Université Laval. L’un des objectifs de cette stratégie de recherche consiste à former une nouvelle génération de scientifiques. Ces derniers auront le mandat de contribuer à la résolution des problèmes complexes d’un Nord en mutation, en misant sur la force de la collaboration interdisciplinaire.

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