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La direction de l’Université Laval déplore la grève des professeurs

Cathia Bergeron et André Darveau UL
Pour faire le point sur la grève des profs, la direction de l’Université Laval était représentée par Cathia Bergeron, vice-rectrice aux affaires étudiantes, et André Darveau, vice-recteur aux ressources humaines. Photo: Capture-écran YouTube

Déçue de la décision des professeurs de déclencher la grève générale illimitée, la direction de l’Université Laval garde espoir d’en arriver à une entente. On poursuit le blitz de négociations en ce sens laisse-t-on entendre lors d’un point de presse, lundi matin, sur l’état de la situation.

Le vice-recteur aux ressources humaines et aux finances, André Darveau, garde espoir que les pourparlers progressent. Une nouvelle offre de règlement a été déposée dimanche et il espère qu’elle sera acceptée par le Syndicat des professeurs et professeures de l’Université Laval (SPUL).

Il indique que le blitz de négociation a notamment permis de «procéder à la révision des huit chapitres de la convention collective des profs. Sur la majorité des points, il y a des ententes. Il reste les aspects monétaires à régler. Toutefois, le SPUL reste sur ses positions et ne déroge pas de sa demande d’augmentation salariale de 20%. Nous avons offert un ajustement de 12% avec indexations en fonction de l’indice des prix à la consommation. Nous n’avons pas encore eu de réponse.»

Au sujet du prétendu surplus de près de 260M$ dans les coffres de la direction, M. Darveau parle de mauvaise interprétation des chiffres. «Il n’est pas dans notre intérêt d’accumuler des sommes plutôt que de les mettre à la disposition de l’enseignement et de la recherche. L’argent en question est déjà utilisé dans les opérations de l’université», assure-t-il.

Étudiants au cœur des préoccupations

De son côté, Cathia Bergeron, vice-rectrice aux études et aux affaires étudiantes, affirme qu’elle aurait «clairement préféré que le SPUL continue les négociations sans arrêt de travail. Car, chaque jour de grève compte. Chaque jour complexifie la reprise des cours et la tenue des examens dans l’horaire actuel de la session.»

À son avis, il faut d’abord penser aux étudiants. Particulièrement, à ceux qui vont diplômer en avril, qui s’en vont en stage ou sur le marché du travail, ou encore retourne dans leur région ou pays d’origine. À cet égard, c’est plus de 40% des cours qui sont touchés autant au baccalauréat, à la maîtrise et au doctorat, dans tous les programmes à des degrés divers.

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