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Une conseillère de Trudeau considérait les Québécois «influencés par un sentiment antimusulman»

L'ancienne journaliste et militante des droits de la personne Amira Elghawaby est désormais porte-parole et conseillère du gouvernement fédéral dans la lutte à l'islamophobie et au racisme systémique.

La nouvelle conseillère du gouvernement fédéral dans la lutte à l’islamophobie et au racisme systémique a déjà semé la controverse au Québec. Dans une chronique portant sur la loi 21 sur la laïcité, la journaliste Amira Elghawaby a déjà écrit que la majorité des Québécois «semblaient influencés non pas par la primauté du droit, mais par un sentiment antimusulman».

La chronique qui ressurgit juste après sa nomination a été publiée dans le Ottawa Citizen. Elle avait été coécrite par Mme Elghawaby et l’ancien directeur général du Congrès juif canadien et fils d’un survivant d’Auschwitz Bernie Farber.

Amira Elghawaby a été nommée à ce nouveau poste de conseil auprès du gouvernement Trudeau par le ministre de la Diversité et de l’Inclusion, Ahmed Hussen. Le Canada a été marqué par deux attentats islamophobes ces dernières années, le plus important étant celui de la Grande Mosquée de Québec, le 29 janvier 2017, lorsque six musulmans avaient été assassinés.

Mme Elghawaby se défend d’avoir voulu accuser les Québécois et affirme que ces propos avaient été tenus «pour encourager les gens à réfléchir aux raisons qui les poussent à soutenir l’atteinte à la liberté religieuse que cette loi représente».

Jean-François Roberge, ministre de la Laïcité et des Relations canadiennes dont le gouvernement a fait adopter la fameuse loi 21, a expliqué trouver «ça douteux comme choix d’avoir cette personne-là qui semble être animée d’un sentiment antiquébécois pour avoir un poste au gouvernement fédéral».

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