Smith souhaite que les locaux vacants de la Ville soient disponibles pour les itinérants

Alors que la première neige de l’hiver tombait sur Québec mercredi matin, la cheffe de Transition Québec, Jackie Smith a réclamé que les locaux vacants de la Ville de Québec soient utilisés afin d’accueillir les personnes en situation d’itinérance.

La conseillère municipale de Limoilou a notamment nommé les anciens locaux du bureau d’arrondissement de La Cité-Limoilou qui sont situés sur la rue Saint-Joseph, face à la Bibliothèque Gabrielle-Roy. Ces locaux sont vacants depuis le déménagement du bureau d’arrondissement vers le 4e étage du YMCA à quelques coins de rues de là.

Bien que la Ville et le CIUSSS de la Capitale-Nationale aient annoncé la semaine dernière l’ouverture d’un nouvel espace pour les itinérants situé au Café-Rencontre, la conseillère estime que celui-ci est loin d’être suffisant pour remplacer le défunt Local qui a fermé ses portes au printemps. Ce nouvel espace peut accueillir une cinquantaine de personnes alors que Le Local avait une capacité d’accueil de 150 places, soutient-elle.

«Les temps sont difficiles pour plusieurs et nous ne pouvons prendre le risque que des gens meurent gelés sur nos trottoirs alors que nous avons les clés d’un bâtiment chauffé et extrêmement bien situé, dont on ne se sert pas. Il n’y a plus d’excuses qui tiennent dans ce genre de situation», martèle Mme Smith.

La cheffe de Transition Québec demande au maire Marchand de «faire preuve de volonté et d’imagination» afin d’aider les organismes qui œuvrent auprès des personnes en situation d’itinérance. «Les organismes sont débordés avec les tâches quotidiennes. La Ville devrait donner un coup de main pour répondre à la demande! Et elle pourrait le faire facilement», affirme-t-elle.

«Inadapté pour répondre aux besoins»

Du côté de la mairie, la conseillère municipale et membre du comité exécutif Marie-Pierre Boucher a répliqué que la proposition de Mme Smith avait déjà été étudié par l’administration. «Ils s’avèrent inadaptés pour répondre aux besoins», a-t-elle mentionné dans une déclaration écrite transmise à Métro. «Nous continuons à travailler avec des partenaires sur des solutions complémentaires à la Cheminée nocturne», a-t-elle ajouté tout en assurant qu’elle était «en contact continu» avec les organismes.