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Déversement contrôlé d’eaux usées à la station d’épuration Ouest

Usine d'épuration Ouest de la Ville de Québec
Située sur la rue Einstein, à l’angle des autoroutes Henri-IV et Charest, l’usine d’épuration de l’Ouest subit des travaux d’entretien nécessitant un déversement contrôlé. Photo: gracieuseté – Ville de Québec

Dans le cadre d’une mise à niveau de sa station d’épuration Ouest, la Ville de Québec doit procéder, ce mercredi, à un déversement d’eaux usées dans le fleuve. Contrôlée pour une durée de 12 heures, la manœuvre est rendue nécessaire dans le cadre d’une opération d’entretien.

«Les travaux prévus consistent, entre autres, à un nettoyage et un ajustement des interrupteurs de transferts. S’ajoutent l’ajustement et la lubrification des disjoncteurs principaux, ainsi que le remplacement de pièces défectueuses au besoin», précise Wendy Whittom, du service des communications de la Ville de Québec.

Construite il y a 30 ans, la station d’épuration Ouest, située dans la rue Einstein, fait l’objet d’un programme d’entretien préventif de ses équipements. Celui-ci permet le maintien de son bon fonctionnement et prévient les bris qui causeraient des arrêts prolongés de la station. Une telle situation provoquerait des déversements non planifiés d’eaux usées.

Durée de débordement limitée

L’arrêt de la station Ouest est prévu pour une durée maximale de 12 heures, soit de 1h le matin à 13h en après-midi. Toutefois, la durée du débordement est estimée à 8h30, une fois les six réservoirs de rétention et les deux tunnels réservoirs reliés à la station remplis. Ces ouvrages permettent de retenir plus de 50% des eaux usées pour qu’elles soient traitées une fois les travaux d’entretien terminés.

«Le débordement planifié est évalué à 45 000 m3 d’eau, soit l’équivalent du débit qui passe dans le fleuve Saint-Laurent à la hauteur de Québec en moins de quatre secondes. La moitié de cette quantité sera traitée après avoir été dirigée dans un ouvrage de rétention pendant les travaux», indique Mme Whittom.

Elle ajoute que les travaux ont été planifiés par temps sec, et le plus possible de nuit, ceci afin de limiter au maximum les volumes débordés. L’opération ciblée et momentanée est orchestrée avec la collaboration des instances gouvernementales, dont le ministère de l’Environnement du Québec, Environnement Canada, de même que Pêche et Océans Canada.

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