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Québec solidaire espère préserver ses deux comtés de la capitale

Le choix des électeurs sera bien connu, notamment dans Jean-Lesage et Taschereau, ainsi que dans l'ensemble du Québec. Photo: Métro Média - Josie Desmarais

ÉLECTION – À quelques minutes de la fin du scrutin provincial, l’équipe régionale de Québec solidaire espère sauver les meubles et peut-être même faire des gains dans la capitale. L’objectif premier sera de préserver les circonscriptions de Jean-Lesage et Taschereau. Celles-ci sont représentées respectivement par le député sortant Sol Zanetti et le remplaçant de Catherine Dorion, partie relever de nouveaux défis personnels, Étienne Grandmont.

Pour M. Zanetti, la lutte s’annonce relevée alors qu’il doit mener un combat revanche contre sa principale rivale à l’élection de 2018, la caquiste Christiane Gamache. Cette dernière avait chauffé le meneur tout au long du dépouillement dans Jean-Lesage, échouant avec seulement 699 voix de retard. La circonscription alors détenue par les libéraux avait vu sa représentante vedette, Gertrude Bourdon, finir au 3e rang.

Du côté de Taschereau, sans être gagnée d’avance, la partie pourrait s’avérer moins difficile pour le candidat solidaire. En 2018, Catherine Dorion avait remporté l’élection avec 42,52% du suffrage. Elle avait devancé sa plus proche rivale, la candidate caquiste Svetlana Solomykina, par 8511 voix. Un total de 36 588 citoyens s’étaient déplacés pour aller voter. Le taux de participation pour cette circonscription était de 73,74%.

Bien qu’on ne soit pas à l’abri de surprises possibles, les trois autres principaux partis ne sont pas pressentis pour ravir les deux circonscriptions du centre-ville de Québec. Pourtant, autant le Parti québécois que le Parti libéral y ont déjà fait élire des députés dans un passé récent. Pour ce qui de l’émergence du Parti conservateur, les sondages mesurent bien peu de ferveur pour les candidats de l’équipe d’Éric Duhaime, tant à la basse-ville qu’à la haute-ville.

Bilan de campagne régionale

Dans leur bilan régional de la campagne électorale, les candidats de Québec solidaires soulignent que la capitale a besoin d’une forte députation ayant à cœur l’environnement et la justice sociale. Ils misent sur leur plan baptisé «Révolution transport» pour faire entrer la ville dans le XXIe siècle en matière de mobilité.

«Le projet de 3e lien a été une vraie farce. Un jour, le premier ministre disait qu’il y avait des études sans les dévoiler. Le lendemain, il n’y avait plus d’études. Et, la journée suivante, les médias confirmaient qu’il y en avait bien une gardée secrète. Seule certitude, si cette étude avait été favorable, la CAQ se serait empressée de la rendre publique», souligne Étienne Grandmont. Le candidat solidaire dans Taschereau en connaît un bout sur le sujet, lui qui a été directeur de l’organisme Accès transport viable.

Pour Sol Zanetti, «on peut faire beaucoup mieux avec les milliards que promet la CAQ pour son tunnel autoroutier». Il évoque notamment de trouver des solutions à la crise du logement et à la pénurie de places en CPE, en plus d’améliorer les services publics pour les classes moyenne et populaire. Enfin, à son avis, «la proposition de François Legault de faire de la capitale la deuxième métropole du Québec manque carrément d’ambition. Ce qu’on veut, c’est être la première capitale d’un pays vert et indépendant», conclut le candidat solidaire dans Jean-Lesage.

Métro Média

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