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Itinérance zéro: viser la lune

COMMUNAUTÉ. Dans les dossiers du vivre ensemble, de la cohabitation et de l’itinérance, le maire de Québec, Bruno Marchand, a confirmé une fois de plus qu’il préfère viser la lune, quitte à atteindre les étoiles.

Il a dévoilé une première étape de sa stratégie sur l’itinérance zéro en compagnie de Marie-Pierre Boucher, conseillère municipale responsable du dossier, et de Marie-France Loiseau, directrice générale adjointe. Un groupe de cinq personnes entreront en fonction dès le 3 octobre pour faire face aux défis que l’itinérance, la santé mentale et la consommation de drogues posent pour une saine cohabitation de tous les citoyens. Il sera situé dans le quartier Saint-Roch et sera doté d’un budget de 2,75 M$. Il s’agit d’un financement entièrement municipal.

Actions concrètes

Cette nouvelle équipe, qui coordonnera les actions de la Ville, assurera une présence sur le terrain pour faciliter la coordination et la communication entre tous les organismes concernés par l’itinérance et la cohabitation. Elle deviendra aussi les yeux de la ville pour réduire l’itinérance, augmenter le sentiment de sécurité des citoyens et agir en amont plutôt en qu’en réaction.

Il s’agit donc d’un premier grand engagement pour atteindre l’itinérance zéro, chère aux yeux du maire. «On a des défis de cohabitaiton dans nos quartiers, a indiqué le maire jeudi devant les acteurs du milieu. Dès que le ou la ministre sera nommé, il va recevoir un appel pour qu’il s’engage sur le dossier, et qu’on mette ensemble notre imputabilité sur la table, devant les citoyens. Pour qu’on trouve comment aider nos groupes communautaires et comment on va atteindre notre cible pour s’attaquer à cette problématique de façon plus intense.»

Dossier complexe

Une autre action est donc entreprise, mais l’administration Marchand est consciente que la Ville ne peut à elle seule prendre la responsabilité d’un dossier complexe comme l’itinérance. Marie-Pierre Boucher, membre du comité exécutif responsable du développement communautaire et social, travaille ce dossier depuis son élection. «C’est un jalon important dans l’implication de la Ville avec ses partenaires pour soutenir le milieu, a-t-elle affirmé. C’est un dossier complexe, parce qu’il concerne différents paliers de gouvernement, beaucoup d’acteurs. Il est complexe parce qu’on ne veut pas se piler sur les pieds, mais on veut travailler ensemble. C’est aussi complexe parce qu’on parle de détresse et d’humains. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas agir.» Dans les prochains mois, le maire et son équipe présenteront son plan complet en compagnie des autres responsables.

Mélanie Gravel, coordonnatrice du Regroupement pour l’aide aux itinérants et itinérantes de Québec, accueille favorablement la nouvelle. «Ce qui est intéressant, c’est qu’on va avoir un cheminement plus direct avec les instances politiques. Le chemin va être plus court. Pour nous, ce qui est le plus important, c’est que le maire a affirmé haut et fort qu’il voulait prendre un leadership en itinérance.

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