Des chantiers qui inquiètent près des écoles

MUNICIPAL – Pour plusieurs écoles primaires de Québec, en plus du manque de personnel, la rentrée s’avère compliquée par l’exécution de chantiers routiers. Préférant raccompagner leurs enfants pour éviter qu’ils aient à côtoyer la machinerie lourde, des parents déplorent que le moment se trouve mal choisi. À tel point que le sujet a fait l’objet d’une intervention du conseiller municipal Louis Martin, à l’hôtel de ville.

Soucieux de la situation comme bien des parents, le représentant du district de Cap-Rouge–Laurentien estime qu’il y aurait lieu de resserrer l’octroi de contrats de réfection des rues en zone scolaire. M. Martin a avancé l’idée que le processus d’appel d’offres inclut une clause obligeant la réalisation des travaux durant les vacances estivales.

La réflexion est amorcée en ce sens au sein de l’administration municipale. Déjà, la Ville a fait de la sensibilisation auprès des entrepreneurs en action près des écoles et en a même rappelé un à l’ordre pour mieux sécuriser son chantier. Reste que la pénurie de main-d’œuvre qui sévit aussi dans l’industrie de la construction a des impacts sur la durée et l’étalement dans le temps des chantiers routiers.

Situation près de sept écoles

À noter que la situation prévaut à plusieurs endroits et non uniquement aux abords de l’école Jouvence dans le quartier Laurentien. Il en va de même pour les établissements primaires Cœur-Vaillant (Sainte-Foy), Notre-Dame-du-Canada (Vanier), Saint-Bernard (Lebourgneuf), Fernand-Seguin (Sainte-Foy), de la Ribambelle (Beauport) et l’école internationale Saint-Sacrement (dans le quartier du même nom). Ironiquement, la plupart des travaux sont effectués pour mieux protéger les élèves dans le cadre de la Stratégie de sécurité routière de la Ville.

Métro Média